Plus de 200 véhicules récréatifs à Saint-Bruno

Quelque 215 véhicules récréatifs ont précédé l’arrivée des 1075 cyclistes de passage à Saint-Bruno-de-Montarville, le 11 juin, dans le cadre du Grand défi Pierre Lavoie.

Dès 19 h samedi soir, le boulevard Clairevue a été pris d’assaut par une panoplie de VR et de campeurs. Les uns après les autres, en provenance de l’autoroute 30, les véhicules empruntaient le boulevard Clairevue pour accéder à l’école secondaire du Mont-Bruno, lieu du rendez-vous avec les cyclistes.

Vers 20 h 15, le convoi était si long qu’il refoulait. La file des véhicules s’étendait dans une voie sur Clairevue, de l’école secondaire jusqu’à la rue Chanteclerc, et même au-delà.

Le journal Les Versants était sur place, lors de l’arrivée des cyclistes, vers 21 h 45. Il y avait des véhicules récréatifs partout. Ceux-ci occupaient les stationnements publics disponibles. Celui du parc Rabastalière. Celui de l’aréna. Le stationnement arrière de l’école secondaire… Puis des campeurs étaient garées dans les deux sens de Clairevue, occupant deux voies sur quatre au total.

« Pour se déplacer, chaque équipe a un VR qui l’accompagne. C’est la formule qui est en place. » – Catherine Desforges

Une roulotte pour chaque équipe

Ces appareils motorisés polluants parcourent la même distance que les cyclistes, qui pédalent 1000 km entre Saguenay-Lac-Saint-Jean et Montréal. Chaque mastodonte sur roues est associé à l’une des équipes de cinq personnes qui participent au Grand défi Pierre Lavoie. Afin que les pédaleurs qui ne prennent pas le vélo, qui récupèrent ou qui se blessent puissent voyager avec le peloton. Pour 1075 cyclistes, il y a plus de 215 VR sur les routes du Québec. « Pour se déplacer, chaque équipe a un VR qui l’accompagne. C’est la formule qui est en place », explique la porte-parole du Grand défi Pierre Lavoie, Catherine Desforges.

L’équipe du Grand défi Pierre Lavoie est-elle consciente des gaz à effet de serre que peut engendrer une telle logistique? « Nous sommes très conscients de ça, au sein de l’organisation, répond Mme Desforges. Nous essayons de compenser afin d’atteindre une empreinte zéro carbone. »

Ainsi, depuis les débuts du Grand défi Pierre Lavoie, il y a 12 ans, des milliers d’arbres ont été plantés pour compenser les émissions de GES grâce au projet Carbone boréal. « Nous compensons dans la plantation d’arbres. Nous éliminons aussi les bouteilles d’eau sur tous nos sites. Comme toute organisation, nous essayons de trouver le plus de solutions possible pour laisser le moins d’[incidence] sur l’environnement », plaide-t-elle, rappelant au passage les [effets] positifs du Grand défi Pierre Lavoie sur les saines habitudes de vie.

Le point de vue de Saint-Bruno

Du côté de Saint-Bruno-de-Montarville, qui accueillait le Grand défi Pierre Lavoie dans le cadre de son 175e anniversaire, on répond que « les organisateurs du Grand défi Pierre Lavoie avaient informé la Ville de la venue de leur convoi, qui accompagne toujours les cyclistes ». Pour permettre leur stationnement, une voie dans chaque direction a été fermée sur Clairevue Est, entre De Boucherville et Montarville, le soir du 11 juin. Il n’y avait pas d’entrave aux entrées résidentielles.

Concernant la pollution, la Municipalité préfère ne pas répondre. Enfin, la conseillère en communication, Martine Verdon, souligne que le 1000 km du Grand défi est une activité « qui fait prendre conscience aux Québécois de l’importance de bouger. Il s’agit d’un objectif important, et qui rejoint l’une des valeurs de la Ville, de promouvoir les saines habitudes de vie auprès de ses citoyens ».

QUESTION AUX LECTEURS : Que pensez-vous de cette formule mise en place par l’organisation du Grand défi Pierre Lavoie?