Les prix s’accumulent pour l’artiste peintre Danièle Désourdy
Depuis un an, l’artiste peintre de Saint-Basile-le-Grand, Danièle Désourdy, accumule les honneurs pour ses œuvres.
En l’espace de quelques mois, Danièle Désourdy a décroché pas moins de cinq mentions d’honneur pour ses peintures illustrant la nature, les petites et les grosses bêtes. L’artiste se spécialise dans l’art animalier.
Les honneurs
En juin 2021, elle est honorée par le Camelback Gallery pour son œuvre Les curieux ratons. Un mois plus tard, elle se distingue avec son tableau L’Attente, l’image d’un chat observant le paysage par la fenêtre. Le 14 mars dernier, Mme Désourdy obtient le bronze pour Les compères, toujours par Camelback Gallery. Puis le 11 avril, elle décroche le bronze, cette fois pour sa scène d’une famille de canards dans les nénuphars. Sans oublier la mention honorifique remportée au Prix international des professionnels de l’art 2021, un concours orchestré par Mondial Art Academia. Son œuvre En équilibre, illustrant un grand héron, a épaté les juges.
« C’est très motivant, confie Danièle Désourdy, en entrevue avec le Journal de Saint-Basile. La dernière année a été plutôt difficile pour les artistes peintres. Ces honneurs m’ont permis de me bâtir une meilleure confiance dans mon travail. D’autant plus que je n’ai pas une longue carrière… »
Peindre, c’est encore un peu nouveau pour elle. Sa carrière d’artiste autodidacte s’est entamée en 2017, après qu’elle s’est consacrée à ses enfants. « Je doute beaucoup, encore. Depuis la pandémie, il y a eu une pause en peinture. La première année, j’ai été confinée. La deuxième année, j’ai participé à quelques symposiums. Mais les gens n’étaient pas trop au rendez-vous. J’ai l’impression qu’ils sont encore un peu craintifs. Il y avait peu d’achalandage. Ç’a été plus difficile. Les concours auxquels j’ai participé en ligne, dont ceux du Mondial Art Academy et du Camelback Gallery, m’ont permis de rester en contact avec les gens », explique-t-elle.
« C’est très motivant. » – Danièle Désourdy
Le fait de s’illustrer dans des concours internationaux qui s’adressent à une panoplie d’artistes étrangers aide aussi à la confiance. « C’est motivant, répète Mme Désourdy. Je n’applique pas pour tous les concours non plus. Je veux me garder du temps pour peindre. »
En entrevue, elle confie que malgré les prix qui s’empilent, elle ne peint pas en fonction de ces concours. « Ça devient un hasard, si je gagne ou pas. Je ne peins pas pour gagner des prix. Ça demeure inattendu, comme distinctions. »
Auparavant, Danièle Désourdy s’était aussi distinguée lors du Prix international des professionnels de l’art 2020, un concours orchestré par Mondial Art Academia. L’artiste peintre de Saint-Basile avait alors décroché la médaille d’or dans la catégorie Art animalier pour son tableau Le regard vif du grand-duc d’Amérique.
Mme Désourdy utilise l’acrylique comme médium « pour ses couleurs vibrantes et aussi pour sa rapidité à sécher ». Elle applique plusieurs couches successives en transparence, ce qui provoque un effet de profondeur et de trois dimensions. Le thème qu’elle préfère est celui des mères avec leurs petits. « J’aime aussi beaucoup les cervidés. »
En fin de semaine, les 14 et 15 mai, Danièle Désourdy expose au 44 Art Ëvents, le 4e Rassemblement des arts 2022 au Grand quai du port de Montréal, en compagnie de 40 artistes. Danny Perkins et Marc Bergevin, l’ancien directeur-général du Canadien de Montréal, en sont les présidents d’honneur.
QUESTION AUX LECTEURS :
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