Jonathan Bussière : participer à quelque chose de plus grand que soi

Semaine de l’action bénévole, du 15 au 21 avril

« Le bénévolat, c’est de s’impliquer pour une cause à laquelle on croit. C’est peut-être une définition très large, sous toute forme possible, mais que l’on donne 200 heures par mois en bénévolat, ou que l’on soit bénévole à temps plein, les deux s’équivalent si c’est fait en toute honnêteté, en toute transparence », mentionne le fondateur du Grand Salon du passe-temps à Saint-Basile-le-Grand, Jonathan Bussière.

Jonathan a été initié très tôt à l’action bénévole, et ce, grâce à ses parents, des adeptes de bénévolat. Auparavant, son père offrait du temps au Club optimiste de Saint-Basile-le-Grand, alors qu’aujourd’hui, il s’implique auprès de l’organisme Action jeunesse Saint-Basile-le-Grand. Il s’investit également avec Multi-Sport. Sa mère est secrétaire pour le Club de la Gerbe dorée. « Très tôt, j’ai fait du bénévolat avec mes frères. À 10 ou 11 ans, j’aidais mon père avec le Club optimiste. Au début, c’était sporadique, j’en faisais ici et là. C’est une valeur familiale à la maison. C’est une façon de retourner ce que l’on a reçu et de venir en aide aux autres, de créer un monde meilleur, selon nos valeurs. Je n’ai peut-être pas raison, mais je sais que je n’ai pas tort; j’y crois, c’est l’important. Et humainement, c’est utile de vouloir améliorer la société », souligne Jonathan Bussière. 

En plus de faire partie de plusieurs petits comités depuis les 10 dernières années, dont 2 ans avec Opération Nez Rouge, Jonathan Bussière a été administrateur au Café jeunesse La Butte pendant 7 ans; il s’est également impliqué bénévolement sur le plancher auprès des jeunes de l’organisme. De 2001 à 2003, il est devenu membre du Club optimiste, et y est retourné à nouveau en 2007-2008, quand le Club a subi une cure de rajeunissement. Depuis 2009, il organise le Grand Salon du passe-temps, dont le 4e événement se déroulera les 5 et 6 mai prochain; toujours depuis 2009, il est responsable du Club BrickOmaniacs (anciennement le Club LEGO). Ce sont deux dossiers que chapeaute maintenant l’organisme Action jeunesse Saint-Baisle-le-Grand, qui a vu le jour en mai 2011 et dont Jonathan est membre également.  

Qu’est-ce que ça lui rapporte personnellement toutes ces heures travaillées bénévolement? « Je participe à quelque chose de plus grand que moi. Sans prétention aucune, parce qu’en tant que bénévole, je suis une goutte d’eau dans un océan de bénévoles, mais j’aide la société à devenir meilleure. Le but, c’est d’essayer de bâtir un monde meilleur selon mon  idéal d’entraide social. »

Selon Jonathan Bussière, le bénévolat lui a apporté énormément, et ce, dans les deux sens du terme. Sans cette implication, il aurait été une tout autre personne. « J’ai un handicap de naissance, et pendant trois ou quatre ans, j’ai eu droit à de la physio à prix réduit à la Clinique de physiothérapie Nicole B. Desrochers. À cette époque, j’ai donc été bénéficiaire d’autres bénévoles. Alors, quand je m’implique auprès de la société, c’est une façon pour moi de dire merci et de retourner ce qu’on m’a offert à l’époque », de poursuivre le jeune homme. 

« Ce n’est pas tout le monde qui peut être bon bénévole; il faut s’impliquer totalement, sans rien demander en retour. Il faut croire en la cause, et le faire pour les bonnes raisons. Tout est une question de se donner… entièrement! »