Vers une fusion des clubs de soccer de Sainte-Julie et Saint-Bruno

Les membres du Club de soccer FC Mont-Bruno et le Club de soccer de Sainte-Julie ont voté en faveur d’une fusion de ceux-ci.
Le Club de soccer de Sainte-Julie tenait son assemblée générale spéciale pour le vote vendredi dernier et celui de Mont-Bruno hier soir. Les votes sont tous deux en faveur d’une négociation pour une fusion des deux clubs, avec des résultats respectifs de 85 % et 88 %.
Les conseils d’administration ont donc le mandat de poursuivre les discussions de fusion, qui devraient déboucher d’ici quelques mois. « C’est un long processus qui devrait être finalisé pour le mois de mars, informe Darryl Hutton, directeur administratif du FC Mont-Bruno. Les prochaines étapes, c’est d’établir ce que sera le nouveau club, logo, nom, chandail, etc. »
Si la fusion se finalise comme prévu, le nouveau club serait le plus gros club de soccer au Québec, selon la Fédération de soccer du Québec, avec plus de 4000 membres.
La saison 2019, qui commencera dès avril pour le soccer double lettres et vers la mi-mai pour le récréatif, sera donc une saison de transition. « On va mettre la structure en place graduellement et s’ajuster au besoin, ajoute-t-il. On devrait être fixés pour 2020. »

« En joignant les forces de Mont-Bruno et Sainte-Julie, on peut former plus d’équipes et minimiser les trous dans les groupes d’âge. »
– Darryl Hutton

Ne soyez donc pas surpris si les joueurs portent les mêmes chandails cet été, c’est parce que les délais étaient trop courts pour en commander de nouveaux pour la saison qui s’en vient.
Pourquoi une fusion
Une fusion des clubs de soccer permettrait à plus de jeunes de pratiquer ce sport en créant un meilleur circuit d’équipes. Darryl Hutton précise : « Il y a certains groupes d’âge qui sont problématiques parce qu’on n’a pas assez de joueurs pour former une équipe et on les perd pour d’autres villes qui peuvent les prendre. En joignant les forces de Mont-Bruno et Sainte-Julie, on peut former plus d’équipes et minimiser les trous dans les groupes d’âge. »
Cette situation serait d’ailleurs plus problématique pour les joueurs de 15 ans et plus et chez les filles, où on remarque une baisse d’inscriptions, selon le directeur administratif.
La fusion des clubs donnera d’ailleurs la possibilité de mettre en commun les ressources et les infrastructures afin de les utiliser globalement. Le FC Mont-Bruno croit également que ça lui permettra d’obtenir plus d’heures et d’espace d’entraînement dans les centres intérieurs : « Juste par notre volume, on peut attirer beaucoup de choses pour améliorer le service aux joueurs. »
L’attrait de la Coupe du monde de 2026 était aussi un aspect à considérer pour la fusion. D’après les deux clubs, il y avait un enjeu concernant le programme de reconnaissance des clubs de Soccer Canada qui, en vue des préparatifs de la Coupe du monde, veut réorganiser les structures des clubs canadiens.
« Soccer Québec commence à s’intégrer dans le programme de Soccer Canada et en 2021, les nouvelles normes vont prendre forme et les clubs vont être réorganisés. Bien qu’on parlait de fusion bien avant ça, il fallait qu’elle soit faite avant pour qu’on soit prêts afin de compétitionner en 2026 », d’expliquer Darryl Hutton.
De plus, avec la fusion, le club tire certains avantages. « Nous devenons plus attirants pour les commanditaires ainsi que des fournisseurs. Du côté du gouvernement, c’est sûr que nous aurons un certain poids pour nos demandes, comme le centre de soccer intérieur. »
La fusion est toutefois loin d’être finalisée. Darryl Hutton estime qu’il y a encore beaucoup de pain sur la planche d’ici le mois de mars, où devrait se tenir la prochaine assemblée générale spéciale.