Une belle expérience pour Samuel Bélanger-Marceau

Sélections olympiques en patinage de vitesse courte piste

Les meilleurs patineurs de courte piste au pays (top 16), dont le Montarvillois Samuel Bélanger-Marceau, s’affrontaient à l’aréna Maurice-Richard en août dernier afin de sélectionner les 10 hommes qui seraient de l’équipe olympique canadienne, à Sotchi, en 2014. À la suite de ses performances aux 500 m, 1 000 m et 1 500 m, l’athlète de 21 ans a enregistré une 13e place.

« Les sélections se sont bien passées, en ce sens que je n’avais pas beaucoup d’attentes. J’ai performé du mieux que j’ai pu. À la base, je savais que je n’avais pas de chance de faire l’équipe olympique; j’ai donc fait le nécessaire pour moi », mentionne au journal Samuel Bélanger-Marceau.

Les participants devaient effectuer à trois reprises chaque distance. Selon les points recueillis, chaque patineur retenait au final ses meilleurs chronos dans deux des trois épreuves sur chaque distance.

Samuel Bélanger-Marceau était notamment sur la glace en compétition avec les patineurs Charles et François Hamelin, de Sainte-Julie, Charles Cournoyer, François-Louis Tremblay et Olivier Jean.

« Ce séjour en vue des sélections olympiques m’a fait vivre une belle expérience. Je saurai à quoi m’attendre au cours des prochaines sélections. Nous savons tous que le Canada est une force en patinage de vitesse courte piste, et que l’équipe nationale est souvent composée en majorité de Québécois; c’est donc pour moi une grande fierté de m’être rendu jusque-là », explique l’étudiant qui a fait une année en physiothérapie à l’Université McGill. 

Pourquoi ce programme universitaire? « Au cours de ma carrière de patineur de vitesse, j’ai quand même connu mon lot de blessures, ce qui m’a permis d’apprendre à connaître et apprécier ce métier. Et aujourd’hui, je l’étudie! »

La piqûre du patin

Samuel n’est pas le premier à chausser les patins dans la famille Bélanger-Marceau. Son grand frère, Vincent, ainsi que sa sœur, Vanessa, ont avant lui enfilé les lames pour courser sur la glace. Samuel les a suivis dès l’âge de cinq ans. « Dès le départ, j’ai eu la piqûre. Ça n’a pas été long que je suis tombé en amour avec le patinage de vitesse courte piste, un sport qui m’apporte discipline et qui me pousse à travailler fort pour obtenir ce que je désire », de conclure le Montarvillois.