Sabine Herblot, chercheuse et cycliste

Le 21e Tour CIBC Charles-Bruneau

Au moment d’écrire ces lignes, la Grandbasiloise Sabine Herblot est sur son vélo et roule au 21e Tour CIBC Charles-Bruneau. L’événement a eu lieu du 5 au 8 juillet.
Pour sa cinquième participation à la cause, Sabine Herblot a pédalé afin de recueillir des fonds pour soutenir la Fondation Centre de cancérologie Charles-Bruneau, dont la mission est de procurer aux enfants atteints de cancer au Québec les meilleures chances de guérison par le financement de la recherche et de projets consacrés à l’oncologie pédiatrique.
Mme Herblot a amassé une somme de 5 180 $ pour la cause.
LA CAUSE, SON QUOTIDIEN
Pour cette chercheuse qui travaille à ce même Centre de cancérologie, à l’hôpital Sainte-Justine, la cause est son quotidien. « Les fonds récoltés au Tour CIBC financent nos projets de recherche, alors nous sommes très redevables de cet événement. Mon objectif, c’est de prendre part à la campagne de financement et la réussir au profit des enfants malades, une cause qui me tient particulièrement à cœur, bien plus que le défi sportif », mentionne en entrevue Sabine Herblot.

« Les fonds récoltés au Tour CIBC financent nos projets de recherche, alors nous sommes très redevables de cet événement. » – Sabine Herblot

La Grandbasiloise a pris part à l’un des sept trajets du Tour CIBC, le parcours du Courage, composé en moyenne d’une trentaine de cyclistes, désirant relever un défi de 300 km en 2 jours, sur un terrain plus pentu. « Au début, je participais à la journée des Ambassadeurs, soit 150 km. Mais il y a deux ans, je me suis inscrite au parcours du Courage et j’ai roulé dans la région de Gatineau. Cette année, le parcours est en Estrie », explique Mme Herblot.
JUMELAGE
En chemin, elle rencontrera un enfant, avec qui elle est jumelée. Cette année, il s’agit d’Étienne, un garçon de 15 ans. « Nous sommes jumelés à eux, ce qui nous permet de personnaliser notre effort pendant le trajet, mais aussi de les rencontrer une fois sur le parcours, et peut-être à l’arrivée. Parfois, l’enfant décide de rouler un peu avec nous. Parfois, ils reviennent aussi l’année suivante. Pour ma part, je n’en ai pas revu beaucoup; il y a quelques années, j’étais jumelée à Marie-Thaïs, une petite fille de Saint-Basile-le-Grand… »
MARIE-THAÏS
À quelques occasions, le journal a raconté l’histoire de Marie-Thaïs Gagnon, qui se battait, depuis l’âge de 6 mois, contre une leucémie aiguë lymphoblastique. Après une transplantation de moelle osseuse, la fillette avait eu son congé de l’hôpital en début d’année 2012, mais le 7 juillet de cette même année, elle faisait une seconde rechute. Marie-Thaïs a enfilé ses ailes d’ange en septembre 2012, à l’âge de deux ans et demi.
Les cyclistes du parcours de Courage ont pris le départ à Sherbrooke pour se rendre à Bromont la première journée. Le lendemain, ils ont quitté Bromont et ont franchi le fil d’arrivée à Boucherville.
DES CYCLISTES DE SAINT-BASILE
Mme Herblot n’était pas la seule participante de Saint-Basile-le-Grand. En effet, en parcourant le site Internet de l’événement, nous apprenons que Geneviève Trudel, Dominique Filion, François Fournier et Jean-François Tremblay ont également enfourché leur vélo pour l’occasion.
D’origine française, Sabine Herblot a obtenu un doctorat en pharmacie et un autre en sciences lors de ses années en France avant de venir s’installer au Québec, il y a près de 20 ans, pour effectuer un stage postdoctoral. Elle a alors obtenu un emploi en tant qu’associée de recherche. « Je peux témoigner que le soutien financier de la Fondation fait la différence et nous permet de développer les traitements du futur, plus efficaces et moins toxiques », de souligner la chercheuse.
4 000 KM
Pour son aventure cycliste de 300 km, Sabine Herblot était en terrain connu. En effet, elle s’entraîne à vélo, lorsque la température le permet, en roulant quelque 4 000 km par année dans la vallée du Richelieu, à Mont-Saint-Hilaire, Rougement et aussi en Estrie, une région qu’elle apprécie particulièrement. « J’ai toujours aimé le sport. Je fais du vélo régulièrement, et pas seulement en vue du Tour CIBC. En hiver, je m’adonne également au ski de fond », poursuit-elle.
Sabine Herblot demeure à Saint-Basile-le-Grand depuis 12 ans, notamment pour le cadre de vie, la proximité du parc du Mont-Saint-Bruno et le plein air en général.