Olivier Aubin-Mercier dans l’octogone

Ultimate Fighting Championship

Le Montarvillois Olivier Aubin-Mercier (7-2-0) sera en action dans l’octogone ce samedi 18 juin, à Ottawa, lors d’un gala de l’UFC. Il affrontera le Français Thibault Gouti (11-1-0).
Olivier Aubin-Mercier est de retour à la carte d’un gala de l’UFC pour la première fois depuis sa défaite contre Carlos Diego Ferreira, subie en janvier dernier au New Jersey. Le « Quebec Kid » sera opposé cette fois à Thibault Gouti. « C’est la première fois que je ne regarde pas trop mon prochain adversaire sur vidéo. Auparavant, je me concentrais beaucoup sur ce qu’il allait faire, et moins sur ce que je devais accomplir. Cette fois, j’ai souhaité me concentrer sur mon approche, ma technique, tout en étant guidé par mes entraîneurs », explique le combattant Olivier Aubin-Mercier, que le journal a rencontré.
L’athlète de 27 ans a pour objectif de terminer son affrontement, peu importe en quelle ronde, tout en étant excellent. « Je ne prédis pas mes rondes à la McGregor [Conor] », lance le jeune homme de 155 lb.

« Je me sens bien. Mon corps tient la route. Si, un jour, je remarque qu’il se détériore, je prendrai alors la décision qui s’impose. » – Olivier Aubin-Mercier

Depuis son arrivée dans les arts martiaux mixtes (MMA), en 2010, et depuis son entrée dans les rangs professionnels avec l’UFC, en 2014, Olivier Aubin-Mercier n’a jamais été mis KO. Après avoir enregistré une fiche de 4-0 en MMA, il est maintenant 7-2-0, dont une fiche de 3-2 chez les pros. « Je me sens bien. Mon corps tient la route. Si, un jour, je remarque qu’il se détériore, je prendrai alors la décision qui s’impose », explique ce père d’une petite fille de quatre ans. A-t-il déjà subi des commotions cérébrales? « Sûrement oui. Mais jamais un médecin ne m’a dit que je devais prendre du repos en ce sens. Lors de mon dernier combat, contre Diego Ferreira, je me souviens avoir vu des étoiles au 1er round. »
À l’époque, celui qui a amorcé sa carrière dans les arts martiaux en pratiquant le judo a laissé le domaine du multimédia au cégep pour se consacrer aux arts martiaux mixtes dans la classe amateur. « En judo, je n’avais plus de « challenge ». Je n’avais pas été choisi sur l’équipe nationale et je trouvais que c’était une injustice. Mentalement, en tant qu’athlète, tu as besoin de nouveaux défis. Alors, j’ai fait mes débuts en MMA. Quand ça s’est su, le judo m’a offert une place sur l’équipe nationale. J’avais donc le choix : poursuivre ma carrière amateur en MMA et ne pas être payé, ou bien évoluer sur l’équipe nationale de judo. Évidemment, c’est difficile aujourd’hui de savoir si j’ai pris la bonne décision, mais j’avais adoré mon premier combat dans l’octogone », raconte Olivier Aubin-Mercier, qui se donne encore deux ans pour atteindre le top 10 mondial des poids légers de l’UFC. Ce qui le mènera à 29 ans. « Je devrais être à mon sommet. Je suis l’un des rares à prendre ma carrière tranquillement. Je souhaite avoir une longue et prospère carrière », de poursuivre celui qui s’est rendu en finale de l’émission de téléréalité L’Ultime combattant Nations : Canada c. Australie.
L’important, selon lui, est de rester discipliné, avec l’entraînement et l’alimentation, notamment. L’expérience n’est pas encore à point, toujours selon le principal intéressé. « Elle viendra avec les combats. En attendant, je suis fier d’avoir pris le risque de commencer cette carrière, d’avoir gagné mon pari. »
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