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Fondation Robert-Piché

Les guides de montagne Serge Dessureault et Jean-Pierre Danvoye ont mené, du 9 au 23 février, une expédition à la conquête de cinq sommets en Équateur. L’aventure de ces deux Montarvillois a permis d’amasser une somme de 82 000 $, qui a été remise à la Fondation Robert-Piché.

« C’est un projet que nous voulions organiser depuis un moment : grimper les cinq sommets en Équateur sur une période de deux semaines et affronter l’un des volcans actifs les plus hauts au monde », explique Serge Dessureault, en entrevue avec Les Versants.  

Vertigineux, avec pour épine dorsale deux chaînes de montagnes hérissées de volcans et baptisées « L’avenue des volcans » par l’explorateur Alexander von Humboldt, l’Équateur ne s’apprivoise pas en un jour. Pour les participants des cinq sommets, une randonnée d’acclimatation s’est d’abord amorcée dans la région indienne d’Otavalo, avant que le groupe entreprenne l’ascension des sommets, celui de Fuya Fuya, à 4279 m, de l’Imbabura, à 4621 m, du Pichincha, à 4780 m et de l’Illiniza Norte, à 5105 m. Cette « préparation » a ensuite permis au groupe d’une douzaine de personnes (les deux guides compris) d’entamer la conquête du Cotopaxi, à 5897 m, soit l’un des volcans actifs les plus hauts au monde. « J’étais sans grande attente envers l’Équateur, mais j’ai été émerveillé par tout, sa campagne, ses villages. C’est propre, leur nourriture est excellente, le pays se démarque pour son éducation, ses paysages, sa nature. Ç’a été une belle découverte », mentionne Serge Dessureault, qui est capitaine de la caserne 19 du Service de sécurité incendie de Montréal.   

En plus de Jean-Pierre Danvoye et Serge Dessureault, Robert Piché et sa fille faisaient aussi partie du périple en montagne, de même qu’une Julievilloise et un médecin de Granby.

Ce n’est pas la première fois que messieurs Dessureault et Danvoye unissent leurs efforts pour s’impliquer au profit de la Fondation Robert-Piché. En effet, en 2010, ils menaient un groupe au sommet du Kilimandjaro, en 2011, ils foulaient le Machu Picchu, alors qu’en 2012, ils grimpaient jusqu’au sommet du camp de base de l’Everest. Pour chacun de ces périples, ils ont respectivement recueilli 70 000 $, 50 000 $ et plus de 200 000 $. « La Fondation m’a choisi. À l’époque, ils avaient besoin d’un guide pour les aider dans les aventures en montagne. En même temps, cette Fondation a des connexions lointaines avec ma vie, puisque plus jeune, j’ai vu mon père connaître de graves problèmes de boisson. Ça clique avec Robert Piché; il est transparent, humain, et j’adore le personnage. »

La Fondation Robert-Piché vient au secours d’organismes qui œuvrent auprès des personnes ayant développé une dépendance à l’alcool, à la drogue et/ou au jeu pathologique. Sa mission est d’aider ces gens à se réhabiliter de façon durable afin qu’ils puissent avoir accès à une réinsertion sociale adéquate dans la communauté.