Le vélo se porte bien au Québec

Vélo Québec a rendu publique la semaine dernière l’édition 2015 de L’état du vélo au Québec; l’enquête est réalisée tous les cinq ans depuis 1995.
« La popularité du vélo ne se dément pas avec toujours plus de Québécois qui le choisissent pour le loisir, le transport et le tourisme, constate Suzanne Lareau, présidente-directrice générale de Vélo Québec. Ce qui est très encourageant, souligne-t-elle, est que la baisse observée chez les jeunes entre 2000 et 2010 a cessé. Aussi, la grande nouveauté de cette édition est l’analyse des retombées du vélo. À elles seules, les dépenses touristiques et celles liées à l’achat de vélos et accessoires s’élèvent à 1,2 milliard de dollars annuellement. »
La Ville de Saint-Bruno-de-Montarville a commandé à Vélo Québec une étude sur l’état de son réseau cyclable qui comprend aujourd’hui 26 kilomètres de piste. Une étude qui est rendu public sur le site de la Ville. On peut y lire entre autre que « si la Ville souhaite favoriser les déplacements actifs dans le secteur (du centre-ville), elle devra octroyer plus de places aux piétons et aux cyclistes. »
Les constats
Parmi les principaux constats qui se dégagent de L’état du vélo au Québec en 2015, l’étude indique qu’il y aurait en 2015 600 000 Québécois de plus qu’en 1995 qui pédalent. Que les hommes seraient plus nombreux, mais sur les pistes bien aménagées, ce serait les femmes. Le réseau cyclable aurait progressé de 30 % depuis 2010 pour atteindre 12 000 kilomètres. Les dépenses annuelles de 1,2 milliard de dollars liées au cyclotourisme et au marché de la bicyclette créent l’équivalent de 10 000 emplois et permettent au gouvernement du Québec de percevoir 150 millions de dollars et 65 millions au gouvernement fédéral. Par son étendue dans les régions du Québec (5000 km), par le fait qu’elle rejoint 39 des 50 municipalités les plus populeuses et par son attractivité au plan touristique, la Route verte contribue sans conteste à cette activité économique, constate l’enquête.
« L’usage du vélo est une tendance de fond, un incontournable. On y fait référence pour tout ce qui concerne les saines habitudes de vie et le sujet prend peu à peu sa place lorsque l’on parle de mobilité durable et de stratégies de lutte aux gaz à effet de serre (GES). Dans toutes les régions, des événements encouragent les Québécois à pédaler ou à se remettre au vélo. Enfin, des municipalités de toutes tailles prennent les moyens pour mieux tenir compte des piétons et des cyclistes », de conclure l’étude. Pour consulter l’étude : www.velo.qc.ca/velo2015.