L’Association du hockey mineur confirme le problème

Pénurie d’heures de glace à Saint-Basile-le-Grand

Le président de l’Association du hockey mineur de Saint-Basile-le-Grand, Dominic Maltais, confirme ce que des parents déploraient lors de la plus récente séance ordinaire du conseil : il y a bel et bien un manque en heures de glace.

Dominic Maltais est citoyen de Saint-Basile-le-Grand depuis cinq ans. Il a deux fils. À l’époque, ils jouaient dans la catégorie Novice, qui comptait un total de 58 joueurs. « C’était le plus haut taux que l’Association avait connu. Depuis, la ville a évolué et s’est développée. Cette année, il y a 86 enfants dans le Novice. Ça fait beaucoup de joueurs et beaucoup d’équipes. Le nombre d’inscriptions augmente année après année. Alors, sommes-nous à court en heures de glace? Oui! Nous sommes frappés par la réalité de la vie. C’est ce qui oblige l’Association à débourser quelques milliers de dollars pour se débrouiller avec du temps de jeu à l’extérieur », raconte au journal Dominic Maltais, en poste depuis trois mois.

Aux clubs de hockey, il faut ajouter ceux de ringuette et les patineurs du Club de patinage artistique de Saint-Basile-le-Grand.

C’est la raison pour laquelle dernièrement, les parents des enfants de certaines formations du hockey mineur de Saint-Basile-le-Grand ont parcouru quelques kilomètres supplémentaires pour se rendre notamment à Brossard. Certaines de ces locations externes se défraient à 300 $/h. « C’est certain que ce n’est pas parfait. Mais de là à construire un aréna… ce serait bien, mais ce n’est pas à l’Association de juger cela. Je ne connais pas les coûts que cette infrastructure engendrerait en taxes supplémentaires. Je pense que c’est à la Ville de décider, mais je ne connais pas la vision des élus. Et ce serait à l’ensemble de la population de voter pour une telle décision », de souligner Dominic Maltais, qui rappelle que le prix d’inscription de l’Association du hockey mineur de Saint-Basile-le-Grand est l’un des moins dispendieux de la région, à raison d’environ 265 $ par année.

« C’est dommage de devoir se déplacer, ce n’est pas l’idéal, mais on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a. En tant que président, mon but à court terme, c’est que chaque jeune embarque sur la patinoire au moins une fois par semaine, quitte à investir pour aller chercher les heures qui manquent. Pour le reste, c’est à la Ville de prendre une décision. »

QUESTION AUX LECTEURS :

Seriez-vous prêts à débourser pour un aréna supplémentaire à Saint-Basile-le-Grand?