Les guignoleux amassent 60 000 $

Au moment d’écrire ces lignes, la 49e Guignolée de la paroisse de Saint-Bruno-de-Montarville a permis de récolter une somme de 60 000 $.
Cette année, 115 des 117 secteurs ont été couverts par quelque 1 000 bénévoles. Les deux secteurs qui ne l’ont pas été le seront au cours des prochains jours, assure Caroline Rodrigue, agente de pastorale et répondante en justice sociale à la paroisse de Saint-Bruno.
Objectif 95 000 $
Néanmoins, un montant de 60 000 $ a été calculé en fin de soirée dimanche. « L’année dernière à pareille date, nous avions reçu 65 000 $ », explique Caroline Rodrigue. L’objectif est de 95 000 $. Mais pour les organisateurs, la différence n’est pas très significative : c’est le nombre de personnes absentes cette année versus celles de 2015. « La collecte se déroule en plusieurs étapes. À la suite de la Guignolée, les entreprises vont contribuer avec leurs dons, les différents paliers de gouvernement également. Plus tard, les enveloppes laissées aux portes nous reviendront. C’est au mois de janvier qu’il sera possible de mieux savoir la véritable récolte de 2016, mais nous avons pleinement confiance d’atteindre notre objectif », poursuit M Rodrigue.
Les gens peuvent donc faire encore des dons en argent jusqu’au début de l’année 2017. Les denrées non périssables, récoltées dans les IGA, à l’église et en pharmacies, peuvent l’être encore pendant deux semaines. Elles serviront, avec des cadeaux, à concevoir plus de 70 paniers de Noël adressés à des familles dans le besoin. « C’est beaucoup, 70, mais il y a une nouvelle réalité. Depuis quelques années, nous constatons l’arrivée d’une nouvelle clientèle dans le besoin, de jeunes familles de professionnels en perte d’emploi, en maladie ou simplement touchés par une situation économique qui fait de plus en plus de ravages. »

« Nous avons pleinement confiance d’atteindre notre objectif. » -Caroline Rodrigue

De porte en porte
Comme le veut la tradition, les guignoleux ont chanté leurs cantiques et sonné aux portes des habitations en fin d’après-midi ce dimanche. Des petits groupes ont fait du porte-à-porte dans le secteur qui leur avait été désigné. Il ne manquait donc que deux quartiers à l’appel dans la municipalité. Une belle satisfaction de la part des organisateurs. « Tout s’est bien déroulé! » explique Caroline Rodrigue.
Si personne ne répond au passage des guignoleux, des enveloppes sont laissées pour que chacun ait la chance de contribuer.
Une tradition de génération en génération
Lors de la Guignolée, les enfants et les adolescents sont mis à contribution. Le journal l’a constaté en visitant le Centre Marcel-Dulude vers 18 h, heure à laquelle tous les bénévoles se réunissent pour un repas. « Les gens attendent la Guignolée, s’organisent. Ils sont motivés à y prendre part. Tout le milieu se mobilise : du monde politique aux organismes communautaires et aux entreprises, en passant par les écoles. Mais c’est aussi une tradition familiale, amorcée par les grands-parents. Au fil des ans, les groupes grandissent, grâce aux enfants », raconte Caroline Rodrigue, qui parle de beaux moments.
Entraide à Saint-Bruno
Depuis 2011, la paroisse Saint-Bruno et le Centre d’action bénévole (CAB) Les p’tits bonheurs ont choisi d’unir leurs efforts afin que l’argent recueilli lors de la Guignolée assure l’aide aux démunis. Il permettra d’acheter des aliments et des vêtements aux plus démunis, d’aider de manière urgente en factures d’électricité, de logement, de rentrée scolaire… Les besoins les plus grands sont sur le plan de l’alimentation (31%) et du logement (28%), mais il est important de souligner que les déboursés d’alimentation incluent un montant de 15 000 $, donné en soutien au Comptoir alimentaire, sous la responsabilité du CAB.
L’année prochaine, la 50 Guignolée se déroulera dans le cadre du 175 anniversaire de la paroisse de Saint-Bruno.
QUESTION AUX LECTEURS :
Avez-vous contribué à la Guignolée?