Jean-Coutu remet 7 500 $

Centre de bénévolat de Saint-Basile-le-Grand

La propriétaire de Pharmacie  Jean-Coutu (PJC) Saint-Basile-le-Grand, Sonia Guimont, a fièrement remis un chèque de 7 500 $ au Centre de bénévolat, le 15 décembre dernier.
Cette somme record, qui représente 1 000 $ supplémentaires à l’offre de l’année dernière, a été amassée lors de la Grande guignolée des médias de la Rive-Sud, qui se tenait le 8 décembre.
La collecte s’est déroulée tôt le matin, d’abord à la gare, grâce à la maître d’œuvre de cette activité, Anne-Marie Tremblay de la PJC, mais aussi à l’entrée de la pharmacie, ainsi que sur le boulevard du Millénaire et la montée Robert, grâce à la contribution de nombreux bénévoles, des Chevaliers de Colomb et d’une vingtaine d’employés de la pharmacie, dont le gérant Martin Ostiguy et la commis au comptoir Sylvie Galarneau.

« C’est aussi un don qui est remis à la communauté dans le besoin, un don provenant des Grandbasilois, mais qui reste à Saint-Basile-le-Grand. » – Sonia Guimont

De 1 300 $ à 7 500 $
Cette bonne action aura donc permis de recueillir plus de 7 000 $. Sonia Guimont a ainsi soutenu le Centre de bénévolat de Saint-Basile-le-Grand pour une sixième année consécutive. Au début, lors de la première collecte, c’est un chèque de 1 300 $ qui avait été confié à l’organisme communautaire. Pour la propriétaire, il s’agit d’une belle cause et c’est tout à fait normal de remettre au Centre de bénévolat. « C’est aussi un don qui est remis à la communauté dans le besoin, un don provenant des Grandbasilois, mais qui reste à Saint-Basile-le-Grand. C’est aussi ma participation dans la communauté », reconnaît Sonia Guimont.
La propriétaire ajoute : « C’est un peu égoïste, parce qu’avec mes employés, nous vivons une journée toujours bien spéciale. Tout le monde contribue, tous s’impliquent. Nous travaillons avec les bénévoles et les membres des Chevaliers de Colomb. Nous échangeons avec ces bonnes personnes, avec ces citoyens, à qui nous rappelons toujours que l’argent qu’ils donnent retourne à Saint-Basile-le-Grand, retournent, aussi, à nos clients de la pharmacie. Je crois que ceux qui donnent sont sensibles à ça. »
Selon elle, l’énergie que cette collecte provoque dans son équipe est suffisante pour répéter l’activité chaque année.
Pour les responsables du Centre de bénévolat, cette somme est un véritable cadeau de Noël : elle permettra notamment de dépanner pour une partie de l’année quelques familles démunies. Au moment d’écrire ces lignes, le Centre de bénévolat a reçu 77 demandes de paniers de Noël pour le temps des Fêtes. L’année dernière, il en avait reçu sensiblement le même nombre. « Le Centre a déboursé 15 000 $ pour garnir les paniers de Noël de cadeaux pour enfants et de bons d’achat pour des denrées périssables. Ce don de Mme Guimont vient visiblement nous aider financièrement! C’est un montant qui s’ajoute aux revenus de la Guignolée et qui nous permettra de continuer à soutenir les gens dans le besoin durant toute l’année », mentionne au journal la directrice du service aux bénéficiaires du Centre de bénévolat de Saint-Basile-le-Grand, Lise d’Aragon.
Remerciements
Celle-ci a souhaité profiter de l’occasion pour remercier la population pour sa générosité lors de la Guignolée de l’organisme, le dimanche 27 novembre dernier. « Merci à la population, qui s’est déplacée en grand nombre pour faire le porte-à-porte afin de recueillir les dons! C’est grâce à elle si tous les secteurs ont été visités. » Rappelons que la collecte du 27 novembre a permis d’amasser une somme préliminaire de 15 300 $. Les nombreux bénévoles qui ont contribué à cette Guignolée ont reçu l’aide des membres des cadets et des scouts, de même que des pompiers du Service d’incendie de Saint-Basile-le-Grand.
Infirmière sur place
Depuis quelques années, la propriétaire Sonia Guimont met à la disposition de l’organisme une infirmière, à raison d’une fois par mois, pour des services destinés aux bénévoles et bénéficiaires sur place, par exemple, des tests individuels sur la glycémie, la prise de pression et la vaccination, et ce, tout à fait gratuitement. « C’est la santé, la prévention, mais aussi de l’écoute », rappelle Mme Guimont.