Frédéricke Allard, ambassadrice, se joint à l’équipe

Relais pour la vie de Saint-Bruno-de-Montarville

La Montarvilloise Frédéricke Allard est ambassadrice du Relais pour la Vie de Saint-Bruno-de-Montarville. L’événement, qui permet de récolter des fonds au profit de la Société canadienne du cancer, se déroulera les 2 et 3 juin. Rencontre.
« Le Relais fait partie de ma vie. Ce rendez-vous annuel est synonyme d’espoir, de ne jamais abandonner, de croire, d’espérer. Pour d’autres, comme ceux qui font partie de l’entourage de ceux qui sont atteints, de ceux qui nous ont quittés, c’est une façon de ne jamais oublier », souligne Frédéricke Allard, que le journal a interviewée.
Cette année, le comité organisateur du Relais pour la Vie de Saint-Bruno-de-Montarville a décidé de collaborer avec Frédéricke Allard. Une première. Tout comme c’est aussi une nouvelle collaboration avec le jeune Grandbasilois Louis Herbaux, ambassadeur jeunesse pour l‘événement. Pourtant, ce n’est pas la première fois que Frédéricke s’implique pour le Relais pour la Vie. « J’ai été nommée partout, sauf dans ma propre ville. Mais depuis l’année dernière, il y a un vent de changement qui souffle dans cette organisation et je suis bien contente d’en faire partie aujourd‘hui », raconte Mme Allard, qui s’est dite touchée et émue d’être choisie pour ce rôle dans lequel elle entend s’investir.

« Le Relais fait partie de ma vie. Ce rendez-vous annuel est synonyme d’espoir, de ne jamais abandonner, de croire, d’espérer. » – Frédéricke Allard

Ses responsabilités, en tant qu’ambassadrice du Relais pour la Vie? « J’y vais avec mon naturel. C’est-à-dire que je reste dynamique et impliquée. J’épaule Louis dans ce qu’il entreprend en tant qu’ambassadeur jeunesse, puis je continue à véhiculer le même message que je dis tous les jours : avancer et penser positif, penser à la relève… »
Une histoire
Frédéricke Allard est passée par le processus du dévoilement il y a plus de quatre ans maintenant, dans les pages des journaux et des revues, dans des reportages et à l’Assemblée nationale. Le cancer, elle a connu, mais elle n’aime pas revenir sur le passé. Selon elle, on ne devient pas ambassadeur ou président d’honneur pour une cause sans avoir un vécu s’y rattachant. Âgée aujourd’hui de 21 ans, c’est la fille de Frédéricke Allard qui lui a permis de vivre, de s’en sortir, de regarder vers l’avant. Elle a été son point d’ancrage. « Quand j’ai eu la mauvaise nouvelle, je l’ai regardée – du haut de ses trois ans – et je me suis dit : “C’est impossible que ça ne se poursuive pas”. Chaque fois que j‘avais une mauvaise nouvelle, je me disais que je devais être là pour elle, un peu plus longtemps : pour sa rentrée au secondaire, pour son bal de finissants, quand elle deviendrait maman. Je n’avais pas le temps de m’apitoyer sur mon sort, alors je regardais vers l’avant. »
Pour ceux qui ne la connaissent pas, cette Montarvilloise depuis 24 ans se considère comme une personne qui aime la vie et les gens, passionnée par son travail, qui donne aux autres et sur qui les gens qu’elle aime peuvent compter. Sa grande fierté? « Ma fille! La jeune femme qu’elle est devenue : déterminée, disciplinée, d’une forte personnalité, intègre. C’est l’amour de ma vie. »
Deuxième maman des athlètes
Depuis quelques années, Frédéricke Allard est préparateur physique et coach sportive. Elle donne aussi des conférences sur la préparation physique. Patineuse artistique à l’adolescence, elle se spécialise aujourd’hui dans le développement d’athlètes de soccer, de hockey, de football, de tennis. « Ma plus belle récompense, c’est de les voir réussir et atteindre leurs buts, de les voir heureux », de poursuivre celle qui est souvent considérée comme la deuxième maman des athlètes.
En plus de se joindre à l’équipe du Relais pour la Vie de Saint-Bruno-de-Montarville, Frédéricke Allard s’implique aussi avec la Fondation des sports adaptés, la Fondation Honoré-Mercier dans le cadre du Tour de la Montagne, la Course de lits pour les enfants. « C’est important pour moi de m’impliquer dans ces organismes, pour ces causes, parce qu’on ne sait jamais quand ça peut arriver, à nous ou à l’un de nos proches », indique Mme Allard, qui croit qu’en tant qu’êtres humains, nous avons tous une responsabilité de venir en aide à notre prochain.
Rêver
Pour cette combattante, il est essentiel de rêver, d’avoir des projets. Afin de continuer à vivre, d’aller chercher encore plus loin, d’avoir envie de poursuivre.
Le Relais pour la Vie de Saint-Bruno-de-Montarville souhaite atteindre certains objectifs, notamment l’inscription de 40 équipes, dont 320 participants et la participation de 80 survivants. Le comité vise une récolte de 115 000 $ pour la Société canadienne du cancer.
QUESTION AUX LECTEURS :
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