Un rendez-vous populaire

Séance du conseil municipal de Saint-Bruno

Plus de 150 personnes assistaient à la première séance du nouveau conseil municipal de Saint-Bruno, la semaine dernière au Centre Marcel-Dulude. En général, l’ambiance et le ton étaient bons, même si à certains moments, les couteaux ont volé bas dans les échanges entre des élus, étant donné leurs opinions divergentes.

Le maire a entamé la séance en adressant quelques mots aux citoyens. « Au cours des quatre prochaines années, l’écoute citoyenne et la transparence seront les mots clés qui nous guideront tout au long de ce mandat », a-t-il insisté.

Martin Murray a poursuivi son allocution en saluant les candidats défaits et sortants de la dernière élection. De ceux-ci, Vincent Fortier, Serge Moquin et Martine Bousquet, du Parti montarvillois, ainsi que Stéphane Corbin, Nadia Podtetenev et Madeleine Constantineau-Juhos, de l’Alliance municipale, étaient présents.

Les nominations

Pour une première fois depuis les huit dernières années, le conseil municipal a décidé qu’un conseiller différent porterait le chapeau de « maire suppléant » tous les quatre mois. Michèle Archambault a été choisie pour occuper le poste, du 18 novembre au 28 février prochains.

Marilou Alarie a pour sa part été nommée au comité consultatif d’urbanisme, ainsi que déléguée substitut au conseil d’administration de la Régie intermunicipale d’assainissement des eaux usées de Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Basile-le-Grand. Isabelle Bérubé occupera le poste de coprésidente de la commission de l’environnement et de l’aménagement de ce même organisme.

Ces nominations ont suscité de l’interrogation chez les conseillers de l’opposition qui ont choisi de déposer des amendements soulignant, entre autres, deux points précis : « que le maire a reconnu qu’une période de six mois serait nécessaire pour mieux cerner les tenants et aboutissants des différents dossiers » et « que selon le programme présenté par le Parti montarvillois à la population, il s’est engagé à favoriser le travail d’équipe au bénéfice de l’ensemble de la population ». Considérant cela, les noms de Thérèse Hudon et de Michaël O’Dowd ont été proposés pour pourvoir les postes ci-dessus mentionnés, étant donné leur expérience respective dans les dossiers. De part et d’autre, on s’interroge alors sur la pertinence des amendements, on se justifie en public et on passe au vote : amendements rejetés.

Les nouveautés

Avant même que la campagne électorale ne débute, le Parti montarvillois soulignait son intérêt à avoir un conseil municipal disposé à la même « hauteur » que les citoyens. Chose dite, chose faite : les élus étaient bel et bien installés face à l’assistance, au niveau du plancher.

D’ailleurs, devant la participation d’autant de Montarvillois, le maire n’écarte pas l’idée de réitérer l’expérience au Centre Marcel-Dulude pour les deux prochaines séances. Assurément, autant de personnes ne rentreraient pas dans la salle du conseil, à l’hôtel de ville.

Une autre nouveauté qui a semblé ravir les gens est la projection des différents documents déposés et présentés au conseil, tels que l’ordre du jour, des plans et des croquis de construction, entre autres. Il était alors plus facile de comprendre de quoi il était question dans les dossiers de développement urbain.

Les indemnités de départ

Pour ceux qui se posent la question quant aux indemnités de départ des élus sortants, la directrice générale de la Ville de Saint-Bruno, Hélène Hamelin, informe que les conseillers qui ont siégé le temps d’un mandat reçoivent 2 900 $. Les conseillers qui ont fait deux mandats reçoivent 5 735 $ et le maire, 21 200 $. À titre d’allocation de transition, le maire sortant reçoit 57 000 $.