Sainte-Julie, fière de son profil financier 2012

Chaque année, la Direction générale des finances municipales du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT) publie le profil financier des villes. Ce profil est le seul qui permet véritablement de se situer par rapport à la classe semblable de population, aux autres villes de la MRC de Marguerite-D’Youville et de la région administrative, ainsi qu’à l’ensemble des villes du Québec.

« En consultant notre profil financier 2012 et en le comparant à celui des quatre dernières années, nous sommes heureux de constater que Sainte-Julie démontre encore une fois une excellente santé financière. Nous constatons également qu’elle se démarque des 34 autres municipalités de la même classe de population, des six municipalités membres de la MRC Marguerite-D’Youville et des 177 municipalités de la Montérégie » a précisé la mairesse, Suzanne Roy.

Il faut savoir que le profil financier annuel fourni par le MAMROT rassemble les données des villes contenues dans le rapport financier consolidé 2011 et dans les prévisions budgétaires 2012. À partir des informations reçues, le ministère effectue le profil de chacune à partir d’une base de données uniforme pour toutes les municipalités, ce qui permet de se comparer facilement.

« Notre conseil municipal a toujours eu le souci de gérer les avoirs des citoyens de manière rigoureuse. Ce profil financier confirme une fois de plus que cela porte ses fruits. À la lumière de ce que le ministère a publié récemment, nous pouvons toujours qualifier notre situation financière d’excellente », a ajouté Mario Lemay, conseiller et président de la Commission des finances.

Les chiffres

M. Varin a relaté que le revenu de taxes par habitant s’établit à 1 069 $ pour l’année 2012. Les Julievillois sont moins taxés que l’ensemble des citoyens, toutes catégories confondues.

Selon les données de 2012, le service de la dette affiche un taux de 16,46 %, soit une diminution de 2,49 % par rapport à 2011. Cela s’explique entre autres par les choix du conseil municipal qui, année après année, arrive à conserver à même le surplus une réserve pour immobilisations et racheter la dette.

En ce qui concerne la charge nette par habitant, la Ville se situe à un niveau plus bas que toutes les catégories, celle-ci étant de 695 $ de moins que la moyenne des municipalités de l’ensemble du Québec. En ce sens, l’écart avec les autres villes s’agrandit, puisque Sainte-Julie était à 586 $ l’an dernier.

Quant à l’endettement total net à long terme par habitant, il se fixe à 1 410 $ (1 452 $ en 2011), comparativement à 2 337 $ pour l’ensemble des villes, ce qui amène une diminution du taux de 1,54 $ à 1,40 $ par 100 $ de richesse foncière uniformisée.

« Sainte-Julie est une ville axée sur la famille et désire rester dans le peloton de tête des villes bien gérées. Au fil des ans, nous sommes arrivés à maintenir l’équilibre entre nos revenus et nos dépenses, et ainsi assurer à nos citoyens une saine gestion financière de leurs avoirs tout en offrant un service de qualité à tous », a conclu Mme Roy. (OW)