Les nouveaux élus, satisfaits de leurs 100 premiers jours

Les nouveaux élus de Saint-Bruno sont fiers des « petites victoires » accomplies au cours de leurs 100 premiers jours en poste.

Une meilleure atmosphère lors des séances publiques, un meilleur rapport de confiance entre élus-fonctionnaires-citoyens, l’ajout prochain d’une deuxième période de questions au conseil et la levée d’interdiction de stationner à certaines heures dans le quadrilatère du centre-ville font partie des décisions prises à ce jour dont les élus sont fiers.

« Je pense qu’en quelques semaines, nous avons réussi à calmer les choses, déjà en éliminant la présence policière et en faisant preuve de plus d’écoute citoyenne », note le maire, Martin Murray.

« Selon moi, notre meilleur coup (depuis le 4 novembre) est le commencement de changement de culture, tant auprès des citoyens qu’à l’hôtel de ville, qui nous permettra d’avoir une bonne collaboration », d’ajouter Martin Guevremont, conseiller municipal.

Parmi les autres dossiers sur lesquels se sont penchés les élus, notons entre autres le raccordement du projet Riviera et les travaux du Comité de concertation des milieux humides au sud 116, lesquels sont suspendus jusqu’à nouvel ordre.

Cap sur 2014

Depuis son arrivée en poste, M. Murray avoue avoir passé plus de temps sur les dossiers de son prédécesseur que sur ceux que son parti avait annoncés lors de la campagne électorale. À cet effet, le nouveau conseil est déjà à mi-chemin de la période de transition qu’il s’est donnée pour étudier tous les dossiers.

« En 2014, nous mettons le cap sur nos engagements électoraux. Nous n’avons pas changé d’idées, les énoncés dans notre programme sont encore valables », rapporte M. Murray.

Le conseil veut également dévoiler la première politique culturelle montarvilloise, la Tribune jeunesse, mettre en place de nouveaux comités citoyens de travail, travailler le plan de revitalisation du centre-ville, établir des rencontres citoyennes mensuelles, et réviser les plans de conservation et d’urbanisme; ce dernier sera « la pierre angulaire pour tous les projets ».

« Nous sommes à revoir complètement notre règlementation, pour la dépoussiérer et faire en sorte qu’elle soit plus adaptée à la réalité d’aujourd’hui. C’est un geste invisible présentement, mais qui livrera ses fruits dans les prochains mois, précise le maire. De plus, nous voulons nous assurer que le centre-ville soit occupé de façon optimale, en dehors des heures de consommation aussi. Nous parlerons de densité et de différents services absents. »

Une ambiance de travail difficile

Ceux qui ont eu l’occasion d’assister aux séances du conseil municipal depuis les nouvelles élections ont pu remarquer que la tension est palpable entre les élus des deux partis, mois après mois. Une situation que trouve pénible M. Murray. « Nous sommes ouverts à ce que les élus de l’opposition soient présents à toutes les activités. La problématique, c’est que nous sentons encore des tensions. Nous ne sommes peut-être pas rendus à l’étape où nous devrions nous faire confiance mutuellement », exprime-t-il.

Ce que le maire trouve d’autant plus difficile, c’est le manque de dialogue lors des séances de travail. « Quand nous amenons des dossiers, nos opposants nous démontrent peu de réactions. Et lors des conseils municipaux, ils nous arrivent avec des surprises. On sent de leur part une position plus de parti que de consensus. Et ça me fatigue, parce que nous ne savons jamais à quoi nous attendre lors des séances du conseil. »