Les nouveaux conseillers à l’ouvrage

Les 100 premiers jours

Les trois nouveaux conseillers municipaux de Saint-Basile-le-Grand, Line Marie Laurin, Normand Dieumegarde ainsi que Josée Millette, reviennent sur les 100 premiers jours de leur mandat, amorcé le 4 novembre dernier.

« C’est beaucoup de travail, mais c’est du boulot effectué en équipe. Nous avons un bon groupe et nous, en tant que nouveaux conseillers, bénéficions de l’expérience des autres », lance la conseillère municipale du district 2, Line Marie Laurin. Selon la responsable du dossier Famille, aînés et enfants, son bagage au niveau communautaire, notamment au sein du Centre de bénévolat en tant que présidente, l’a bien équipée pour effectuer le travail de conseillère.

« Je suis dans un beau district et j’apprends à travailler de concert avec les citoyens. Ce nouveau système de districts dans la ville est intéressant pour la population parce que les résidants peuvent maintenant se référer à leur conseiller. Et vice-versa : je communique aussi avec eux. Mon objectif est de servir le mieux possible mes concitoyens, de m’impliquer dans la gestion municipale et de poursuivre les engagements de notre programme électoral », ajoute madame Laurin.

Elle résume les 100 derniers jours en tant que conseillère municipale par un apprentissage du métier, mais aussi un apprentissage des collègues et des citoyens. « Je retiens surtout cette collégialité et ce respect entre nous, qui me donnent envie de poursuivre ce que j’ai commencé en novembre dernier, c’est-à-dire dialoguer avec le reste du conseil municipal et échanger des idées pour le bien de la population. »

Normand Dieumegarde

Le conseiller municipal du district 5 responsable des Travaux publics et immeubles, Normand Dieumegarde, résume ses 100 premiers jours de travail à la Ville ainsi : « Une période fort occupée et intéressante. Je fais partie d’une équipe de professionnels entourée d’un maire qui connaît ses dossiers et sa Ville. Ça va très bien, les pléniers sont extrêmement intéressants et les séances vont tout aussi bien. » Monsieur Dieumegarde siège présentement au conseil de deux régies, soit la Régie intermunicipale d’assainissement des eaux usées de Saint-Bruno-de-Montarville et de Saint-Basile-le-Grand (RIAEU), en compagnie du maire Bernard Gagnon, ainsi que la Régie intermunicipale de l’eau de la Vallée du Richelieu (RIEVR.), à Otterburn Park. « Des projets de grande envergure sont à prévoir pour cette dernière. Il reste des choses à peaufiner avec les paliers de gouvernement, mais on parle de projets de plusieurs millions de dollars », d’affirmer monsieur Dieumegarde.

Il mentionne que le Plan triennal d’immobilisation prévoit quelques projets pour 2014, mais rien d’envergure. Ceux-ci auront un plus grand impact en 2015, par exemple avec la mise sur pied d’un processus de budget participatif, l’un des engagements du programme électoral.  

Rappelons que monsieur Dieumegarde a «travaillé» pendant huit ans en tant que citoyen bénévole en assistant aux séances de plusieurs régies de la région, notamment la Régie intermunicipale de police Richelieu – Saint-Laurent et la Régie intermunicipale du transport adapté de la Vallée-du-Richelieu (RITAVR). « Je ne faisais pas ça pour ensuite faire de la politique, mais je dirais que toutes ces années à assister à ces réunions m’ont permis de mieux comprendre les dossiers aujourd’hui. C’est un acquis intéressant et ça m’aide dans mon nouveau rôle. »

Josée Millette

À l’instar de ses deux collègues, la conseillère municipale du district 6 et responsable du Développement durable, Josée Millette, parle également d’un beau travail d’équipe qui tend vers le même objectif, celui de bien servir la population : « Je suis entourée de conseillers professionnels et ensemble, nous avons un très bon guide en notre maire. Il sait où il s’en va et connaît ses dossiers. »

Criminologue de profession, Josée Millette parle de son séjour en tant que conseillère municipale comme d’une expérience enrichissante, et ce, malgré son boulot de quatre jours semaine au Centre jeunesse de la Montérégie. « C’est beaucoup de travail, mais jusqu’ici, ça va bien. J’apprécie l’expérience; j’apprends et j’observe énormément », explique celle qui se penchera bientôt sur le dossier de la politique de Développement durable de la Ville.

Notons enfin que le maire, Bernard Gagnon, n’a pas rappelé le journal Les Versants.