Le Parti montarvillois réclame plus de transparence

Dossier du Groupe Jean Coutu

Face aux refus de la Ville de Saint-Bruno, le chef du Parti montarvillois, Martin Murray, invite la Chambre de commerce de Saint-Bruno et l’Association des propriétaires de Saint-Bruno (APSB) à organiser conjointement une rencontre d’information non partisane où les différents acteurs concernés dans le dossier de la venue du Groupe Jean Coutu à Saint-Bruno pourraient détailler leur position respective dans ce projet et ainsi informer convenablement les Montarvillois.

Rappelons qu’il y a quelques semaines, il était annoncé dans les journaux que le Groupe Jean Coutu souhaitait implanter un nouveau centre de distribution et un siège social aux abords de l’écoparc industriel et de l’autoroute 30. Même s’il n’est pas favorable à l’implantation de centres de distribution dans le parc industriel de Saint-Bruno, Martin Murray estime que les raisons pour lesquelles les autorités municipales ont refusé ce projet d’environ 70 millions de dollars restent « peu convaincantes » car, à ses yeux, le projet apparaît être beaucoup plus qu’un centre de distribution.

Selon M. Murray, la lettre que le maire de Saint-Bruno, Claude Benjamin, a fait parvenir récemment aux Montarvillois pour expliquer le refus opposé au Groupe Jean Coutu en aurait déçu plusieurs. « Par son manque de clarté et par l’absence de réponse à la proposition de l’APSB d’organiser une rencontre citoyenne, la mairie n’est pas à l’écoute de ses citoyens, estime M. Murray. Pour nous, la perspective de l’arrivée d’un siège social nous incite à exiger que l’on donne au moins la chance à tous de s’exprimer et de faire connaître leurs arguments, une demande qui s’inscrit dans notre volonté d’une totale transparence. »

Dans ce contexte, le Parti montarvillois souhaite que la Ville de Saint-Bruno, le Groupe Jean Coutu, Développement économique Longueuil (DEL), et les propriétaires des terrains, Robert Mercier et Antoine Vanderzon, se réunissent pour que tous disposent d’informations claires et complètes des différentes parties impliquées dans ce dossier. De plus, comme la rencontre serait publique, les Montarvillois obtiendraient alors l’heure juste de tous. (OW)