Joël Boucher revient sur ses propos

« Si mes propos ont blessé certaines personnes, je les retire, voilà tout », a conclu le conseiller Joël Boucher, alors qu’il était interpellé par un citoyen sur des liens qu’il aurait faits dans une lettre transmise par courriel et publiée dans les journaux locaux. Selon ce qui est inscrit dans le document, des citoyens estiment diffamatoire que le mouvement d’opposition au projet de la Futaie soit directement lié aux menaces de mort formulées en début d’année contre le maire, Claude Benjamin.

Les propos reprochés au conseiller sont les suivants : «… par leur attitude agressive depuis longtemps, les opposants du projet du Boisé des Hirondelles excitent les gens fragiles depuis une couple d’années et voici le résultat… le maire a reçu pas plus tard que lundi matin un courriel où l’on retrouve des menaces de mort. »

Interpellé sur le sujet lors de la dernière séance du conseil municipal, le maire a répondu : « Je n’ai pas l’intention d’exiger quoi que ce soit du conseiller Boucher sur une communication d’ordre privé qu’il a pu avoir avec un certain nombre de personnes. Je n’ai pas l’intention d’exiger de démission ni d’excuses publiques. »

C’est de lui-même que Joël Boucher a par la suite pris le micro et s’est expliqué. « Dans cette lettre, jamais je ne fais allusion ou laisse entendre que ce soit quelqu’un qui s’oppose au projet domiciliaire (de la Futaie) qui a fait les menaces. […] Il y a des opposants au projet et c’est leur droit le plus fondamental; jamais je ne remettrais ça en question. J’ai voulu mettre en relief ceux et celles qui ont dépassé la mesure (au cours des dernières années) […] comme celui qui a fait les menaces (envers le maire) et qui habite Calgary. […] Si mes propos ont blessé certaines personnes, je les retire, voilà tout ».

Des citoyens lui demandent maintenant de s’excuser publiquement, à travers les journaux locaux.