Des conseillers encore en réflexion

Campagne électorale à Saint-Basile-le-Grand

Malgré l’absence d’opposition, difficile de prévoir à quoi ressemblera le Parti grandbasilois au lendemain des élections municipales du 5 novembre prochain. D’autant plus que depuis hier matin, nous savons que le maire de la Ville, Bernard Gagnon, ne briguera pas la mairie pour un autre mandat. 
Au moment d’écrire ces lignes, seulement une moitié des conseillers municipaux de Saint-Basile-le-Grand ont été en mesure de confirmer au journal Les Versants s’ils se lançaient dans la course.
« Il y en a qui ne reviendront pas, a laissé entendre le conseiller municipal du district n° 4, Jacques Fafard. Une décision devrait être prise d’ici quelques jours. »
Pourtant, en février dernier, le septuagénaire mentionnait au journal que sans que cela soit officiel, tout le monde devait être de retour. « À condition de demeurer en santé, bien sûr », ajoutait celui qui admet avoir eu des ennuis de ce côté durant la période des Fêtes. « Mais ça va mieux maintenant. »

De retour

Et maintenant, qu’envisage ce politicien responsable des Loisirs sportifs, culturels et communautaires? « Oui, je reviens. Le corps ne suit pas toujours, mais entre les deux oreilles, ça fonctionne encore », lance M. Fafard.
Questionné par le journal, le conseiller du district n° 1, Maurice Cantin, a confirmé aussi son retour. « Je vais rendre ma réponse officielle dans les semaines à venir, mais ma femme m’a donné la permission de m’engager à nouveau », déclare celui qui est chargé de la sécurité publique à Saint-Basile-le-Grand.

« Je reviens. Le corps ne suit pas toujours, mais entre les deux oreilles, ça fonctionne encore. » -Jacques Fafard

Enfin, Line Marie Laurin, qui faisait ses débuts en politique en 2013 après avoir fait chou blanc comme candidate au parti de Michel Carrières en 2009, confirme son retour : « J’ai vécu une belle expérience au cours des quatre dernières années et j’ai le goût de revenir. » Conseillère dans le district n° 2, elle s’occupe du dossier Famille, aînés et enfants.

En réflexion

Responsable du Développement durable, Josée Millette, qui faisait aussi ses premiers pas en politique il y a quatre ans, hésite. « Je suis encore en période de réflexion. Je trouve cela très difficile avec mon travail à temps plein », avoue l’élue municipale du district n° 6. Josée Millette est à l’emploi du Centre jeunesse de la Montérégie depuis plus de 25 ans. « Je dois essayer de concilier ma carrière, ma famille, mon travail de politicienne. En ce moment, je suis déchirée complètement sur le choix que je dois prendre. »
Même son de cloche pour la conseillère du district n° 3, Guylaine Yelle, qui se dit incertaine sur son avenir en politique. « Ma décision devrait se concrétiser sous peu, mais pour le moment, je suis encore en période de réflexion », déclare celle qui a sous la loupe le dossier Aménagement, urbanisme et ressources humaines.
De son côté, Normand Dieumegarde, le troisième élu du Parti grandbasilois à s’immiscer dans la politique pour une première fois, se dit, lui aussi, en réflexion. « Je ne sais pas encore… je n’ai pas consulté mon patron : ma femme. Je devrais donner ma réponse d’ici la semaine prochaine. » Élu dans le district n° 5, M. Dieumegarde est chargé des Travaux publics et immeubles.

QUESTION AUX LECTEURS :

Comment expliquez-vous l’absence de parti d’opposition à Saint-Basile-le-Grand?