Défaite du député sortant Michel Picard

Michel Picard a été amené au pouvoir par une vague rouge en 2015, il est à son tour balayé de la circonscription de Montarville par une vague bleu clair.

La bataille a été rude. Les prévisions dans la circonscription de Montarville ont joué aux montagnes russes pendant toute la campagne. Le candidat libéral Michel Picard caracolait en tête les premières semaines, le vent a rapidement gonflé les voiles bloquistes de Stéphane Bergeron qui était donné gagnant par les projections du site qc125 jusqu’à aujourd’hui. Dans les derniers jours, l’écart s’est largement réduit, mais pas assez pour M. Picard, qui ne pourra pas honorer un deuxième mandat comme député de Montarville.

Il a appris la nouvelle à 23 h 15, chez lui, à Saint-Bruno-de-Montarville, là où il s’était réuni avec sa famille et des amis, comme il l’avait fait lors de sa victoire en 2015. Cette fois, le résultat n’a pas été le même.

Une défaite à digérer
L’ancien élu bloquiste, appelé en renfort par son chef pour amener de l’expérience dans son équipe, aura réussi à faire basculer le pouvoir dans la circonscription, malgré une remontée dans les derniers jours du candidat libéral. Il a du mal à expliquer ce qui s’est passé. « Montarville a décidé de se retirer du pouvoir. Je n’ai pas vraiment d’explication à ce moment à ce choix. On va laisser retomber la poussière et nous analyserons la chose avec le parti. Une chose est sûre, c’est que le Parti libéral a perdu sa majorité au Québec. On va vite vivre avec les conséquences », d’expliquer aux Versants, juste après l’annonce de sa défaite, M. Picard.

Michel Picard ne fera pas partie de ce gouvernement minoritaire libéral à la Chambre des communes à Ottawa. Il n’abandonnera pas pour autant son combat politique et continuera à être vigilant sur les dossiers qu’il a défendus pendant ses quatre ans de mandat. Lors d’élections fédérales, il est très difficile de faire deux mandats consécutifs dans la circonscription de Montarville et M. Picard n’aura pas réussi à renverser la tendance.

« Montarville a décidé de se retirer du pouvoir. Je n’ai pas vraiment d’explication à ce moment à ce choix. On va laisser retomber la poussière et nous analyserons la chose avec le parti. Une chose est sûre, c’est que le Parti libéral a perdu sa majorité au Québec. On va vite vivre avec les conséquences. » – Michel Picard

Toujours présent
Comme il l’indique, il ne « tombera pas au repos demain matin avec cette défaite. Je ne perds pas mon champ d’expertise pour autant. »
Pourtant, l’une des cartes maîtresses de M. Picard a été celle de jouer à domicile. Résidant de Saint-Bruno-de-Montarville, il n’a pas manqué d’assister à de nombreux événements communautaires et de continuer à travailler sur des dossiers qui lui tenaient à cœur. Le développement raisonnable de l’aéroport de Saint-Hubert, une ferme écologique sur la montée Montarville, la confirmation de la protection du champ de tir, voilà quelques dossiers ouverts qu’il ne pourra pas finaliser et sur lesquels M. Bergeron ne partageait pas les mêmes certitudes, surtout pour le développement de l’aéroport.
Les citoyens de Montarville ont décidé de faire confiance à un nouveau candidat dans Montarville pour les quatre ans à venir.