Daniel Michelin parle d'éducation

Élections générales provinciales 2018. Vision sur l’éducation du candidat du Parti québécois dans la circonscription de Montarville.
« LE PQ ÉLÈVERA LA JEUNESSE ET L’ÉDUCATION AU RANG DE PRIORITÉ NATIONALE PERMANENTE
Durant la campagne électorale de 2014, les libéraux ont promis de maintenir une croissance du budget en éducation de 3,5 % par année. Quatre ans après cette promesse, le bilan final démontre qu’ils ont raté leur objectif par 4 MILLIARDS de dollars.
Pour éviter que notre jeunesse ne soit encore victime des décisions budgétaires du gouvernement, le PQ a déposé au printemps 2018 un projet de loi bouclier qui vise à protéger les services éducatifs offerts à nos jeunes, c’est-à-dire les budgets liés à l’éducation, la protection de la jeunesse et la famille (CPE).
Dans un premier mandat d’un gouvernement du PQ, nous adopterons ce projet de loi qui contraindra les gouvernements futurs à verser les sommes minimales pour soutenir les coûts du système au fil des ans. Avec cette loi, il n’y aura plus de générations sacrifiées.
Par ailleurs, nous croyons que le moment n’est pas choisi pour baisser la taxe scolaire. Ce n’est pas le temps de priver le réseau scolaire québécois de précieuses sommes dont il a tant besoin. Il faut investir ces sommes dans notre système d’éducation, un bien meilleur investissement pour l’avenir du Québec qu’une annonce de baisse de taxe préélectorale afin d’attirer des votes.
L’abolition des commissions scolaires est une promesse de la CAQ, qui n’aura aucun effet sur la réussite scolaire. Le PQ croit que l’heure n’est pas au débat de structures, mais aux actions concrètes pour la réussite éducative de nos jeunes.
D’autre part, jamais dans l’histoire du Québec nos écoles n’auront été en aussi mauvais état, conséquence directe du sous-investissement du gouvernement actuel. Le PQ propose de lancer un chantier national d’écoles du 21e siècle. Nous allons établir une planification sur cinq ans des budgets d’infrastructures scolaires avec moins d’étapes dans l’approbation des projets.
Nous remettrons l’autonomie pleine et entière entre les mains des commissions scolaires pour la planification, la construction et l’entretien des écoles. Elles seront plus aptes à prévoir leurs besoins et nous pourrons ainsi diminuer le recours aux ‘’roulottes’’.
L’austérité libérale en éducation a causé, durant les deux premières années du mandat, la suppression de plus de 375 postes de professionnels et plusieurs postes de techniciens en éducation spécialisée. Nous proposons d’instaurer un seuil garanti de services professionnels directs aux élèves qui fréquentent l’école publique et les centres de formation aux adultes. »