Claude Benjamin s’impatiente
Décision du MDDEFP dans le dossier de la Futaie
Le maire de Saint-Bruno, Claude Benjamin, déplore le délai que prend le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) pour statuer dans le dossier de la Futaie. Le 1er mai dernier, cela a fait un an que la Ville déposait sa demande de certificat d’autorisation afin de pouvoir entamer les travaux d’infrastructures menant au futur développement résidentiel, dans le Boisé des Hirondelles.
Dans sa lettre envoyée au ministre Yves-François Blanchet, le 29 mai dernier, M. Benjamin rappelle que « le projet a reçu toute l’attention requise, son environnement étant respecté, entre autres, par l’ajout de plus de 130 conditions à (la) réglementation », laquelle a été ajustée en 2011 par le conseil municipal.
Au cours de la dernière année, le ministère a réclamé à quelques reprises des éléments complémentaires au dossier; ce qui expliquerait le délai prolongé. Toutefois, M. Benjamin persiste à croire que le dernier rapport d’étude de terrain, soumis par les experts environnementaux au printemps 2012, devrait permettre au ministère d’arrêter enfin une décision. « Le sens de ma démarche aujourd’hui est : c’est oui ou c’est non? Que l’on nous dise ce qu’il en est, et que l’on nous explique le pourquoi », d’exprimer le maire.
Même s’il n’a aucun commentaire à formuler pour l’instant, le promoteur et sénateur Paul J. Massicotte avoue être lui aussi impatient de connaître la réponse du ministère. « L’année dernière, nous avons engagé l’un des meilleurs biologistes au Québec, reconnu par le ministère, et avons soumis toutes les études exigées, rapporte M. Massicotte. Je suppose que si le ministère n’a pas encore pris sa décision, c’est parce qu’il doit être très occupé. Je dois alors attendre mon tour… »
L’étude environnementale dont il est question est toujours dans les mains du ministère et ne peut être dévoilée que par ce dernier. Cependant, si le ministère est d’accord, les deux hommes sont prêts à la publier sur les sites Internet de la Ville et du projet. Le journal a tout de même appris que, selon les experts consultés, la transplantation de la plante menacée (le ginseng) pourrait se faire sans difficulté.
Réponse du MDDEFP
Étant donné le court sursis entre la demande d’entrevue déposée auprès de la Direction régionale du ministère et la mise sous presse du journal, quelques questions restent sans réponse à ce moment-ci. À suivre…
