Caroline Cossette ne se représentera pas

Caroline Cossette a indiqué la semaine dernière qu’elle ne se représenterait pas à un poste de conseillère municipale dans le district 3.

« Le volume de travail exigé pour bien accomplir le mandat dans le contexte d’une période vraiment effervescente dans le développement de mon entreprise de consultation a motivé ce choix », a-t-elle indiqué dans une lettre.

Rappelons que c’était le premier mandat de Mme Cossette comme élue municipale. Élue avec le Parti montarvillois en 2017, elle décide de quitter ce parti pour devenir indépendante un an plus tard. La candidate a voulu dans un premier temps motiver la candidature d’indépendants pour les prochaines élections municipales, avant de finalement se retirer à la fin de son mandat.
« Un mandat politique est une expérience vraiment intéressante et spéciale que je souhaite à toute personne qui éprouve une curiosité ou un intérêt à cet égard. Les différentes facettes qui affectent notre milieu de vie et les multiples connaissances dans le domaine sont absolument fascinantes. D’ailleurs, c’est avec plaisir que je répondrai à vos questions si vous décidez de vous lancer dans l’arène politique! » explique-t-elle.

Beaucoup de départs
Sur les neuf élus, en incluant le maire, du conseil municipal actuel, Louise Dion (district 1), Vincent Fortier (2), Ludovic Grisé Farand (4) et Isabelle Bérubé (5) ont déjà annoncé qu’ils seront présents aux prochaines élections municipales.

« Le volume de travail exigé pour bien accomplir le mandat dans le contexte d’une période vraiment effervescente dans le développement de mon entreprise de consultation a motivé ce choix. » – Caroline Cossette

Le maire actuel, Martin Murray, Caroline Cossette (3), Marilou Alarie (6), Jacques Bédard (7) et Joël Boucher (8) ont, quant à eux, annoncé qu’ils ne se représenteraient pas.
Comme un peu partout au Québec, plusieurs ont décidé de ne pas solliciter un nouveau mandat après des années de travail, en tant qu’élus, jugées difficiles par beaucoup d’entre eux.

À Saint-Bruno, en plus des difficultés d’être un élu en temps de pandémie s’est ajouté, depuis 2017, un climat de travail difficile. En peu de temps, ce sont quatre directeurs généraux qui se sont succédé, la tension entre les élus n’a pas cessé de croître et les partis politiques ont explosé de l’intérieur ou ont disparu.

Les élections municipales du 7 novembre devraient donc déboucher sur l’élection d’un conseil municipal largement renouvelé.