L’importance du livre

Sur le site Internet www.naîtreetgrandir.com, il y a un dossier spécial intitulé Lire aux tout-petits, qui fait état de l’importance de la lecture pour les enfants de 0 à 5 ans. Dernièrement, on peut aussi regarder quelques publicités à la télévision qui illustrent bien le propos du sujet. « Jouer avec votre enfant et un livre, même un petit cinq minutes, c’est lui faire un cadeau pour la vie! »

Je repense alors aux bouquins que j’ai lus lorsque j’étais enfant, à ces mondes fantastiques qui m’entraînaient dans des contrées merveilleuses que je découvrais page après page, phrase après phrase, mot après mot. Je revois mes contes de Walt Disney, en particulier celui de La soupe aux boutons, qui me fascinait avec ses images colorées de nourriture. Je me souviens de mon encyclopédie pour enfant de la collection J’aimerais connaître…, ces petits livres en carton qui proposaient trois sujets chacun et que j’ai tant lus et relus. Je pense ensuite à mes bandes dessinées de Tintin, d’Astérix et de Thorgal. Et plus tard, mes premières lectures de romans d’horreur, Cujo, Simetière et Shining, de Stephen King, mais aussi mon séjour dans les histoires du futur de Ray Bradbury, Fredric Brown et Isaac Asimov. Aujourd’hui, j’ai toujours un livre entamé, une histoire que je lis durant mes temps libres, et je ne sais plus où entreposer tous mes autres romans de science-fiction, de fantastique et d’histoires étranges que j’ai achetés au fil des ans, tellement j’en possède.

Ensuite, je regarde Alice. Alice qui possède déjà quelque 50 bouquins et imagiers à la maison, éparpillés un peu partout, dans sa chambre et dans sa bibliothèque du salon. Je l’observe, le soir, quelques minutes avant d’aller dormir, agripper un petit livre cartonné et coloré, L’Imagier de Cajoline, Alice joue à fêter Noël ou bien l’un de ses préférés, Les Trois petits cochons. Je la vois qui s’approche de nous, sa mère ou moi, le livre tendu, l’air de dire : « Papa, tu me lis une histoire ce soir? » Le meilleur, c’est lorsque le conte se termine, qu’il est temps de faire de beaux rêves, mais qu’elle en redemande. Alors, nous la laissons se choisir un autre coffret d’aventures, et on recommence.

C’est à ce moment que je me dis que nous sommes sûrement sur la bonne voie.