Deux pères Noël et une lutine

Alice a vécu sa première récolte de bonbons vendredi dernier. Pour l’occasion, nous avons traversé le tunnel Lafontaine vendredi en fin d’après-midi afin d’aller rejoindre à Montréal son parrain, sa marraine et ses cousins les jumeaux. Après nous être réunis dans un restaurant pour manger un peu, nous sommes partis à la conquête de chocolats, réglisses, jujubes, sacs de bâtonnets de fromage, suçons et autres caramels en compagnie des enfants déguisés.

Guidés de leurs parents, deux petits pères Noël et une adorable lutine ont parcouru deux ou trois rues de Montréal, dans le secteur du parc Angus, le temps de ramasser une vingtaine de friandises lors d’une fraîche soirée d’automne.

Les jumeaux étaient en terrain connu, puisqu’ils avaient souligné la fête du 31 octobre l’an dernier, mais pour Alice, c’était une première, une découverte. Il fallait la voir tenir fermement son sac de bonbons, son sac « À moi! », et l’entendre remercier chaque personne qui lui offrait des trésors sucrés : « Mici! Mici! » Elle n’a pas deux ans et demi…   

Avec leurs costumes du bonhomme hiver, les jumeaux ont fait fureur dans les rues de Montréal, attirant bien des regards. Toute petite, et parfois dans les bras de maman ou de papa, Alice est passée un peu inaperçue. C’est en fait dans mon cœur de père qu’elle a fait fureur ce soir-là, et ce, comme en bien des occasions. 

Jasmine 

Le mois passé, je vous parlais de la naissance de ma nièce Jasmine Rodi, la fille de mon frère Lucas. L’arrivée au monde de cette petite me rappelle bien des souvenirs concernant ma propre fille qui, aujourd’hui, se considère comme responsable, autonome et indépendante. Combien de fois par jour répète-t-elle : « Seule! Alice capab’ seule! », ou encore « Non! À Alice! ».   

Lorsque je la prends dans mes bras, Jasmine, qui n’a que trois mois, me rappelle les moments que j’ai vécus avec une Alice plus dépendante. Vous savez, à l’époque, quand elle était encore un bébé. Nostalgie.

Frank Jr Rodi

Papa et journaliste