Ça ne s’apprend pas, être parent!

Plus tôt au mois de mai, la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville soulignait la Semaine québécoise des familles. Lors de la conférence lançant l’événement, le porte-parole Martin Larocque a mentionné quelque chose qui m’a fait réfléchir : « À la naissance, il n’y a pas de mode d’emploi qui arrive avec le bébé. Ça ne s’apprend pas, être parent! Parfois, on peut faire un geste oscarisable, qui mérite une tape dans le dos et des applaudissements, mais souvent, on ne sait même pas ce qu’on fait. On pense toujours qu’on va finir par rater notre coup. C’est difficile être parent, c’est beaucoup de travail et de pression. »

Je l’avoue, mon nouveau rôle est difficile. Mais pas complexe au point de vue de nourrir Alice, changer sa couche, lui donner son bain ou la bercer et lui murmurer des comptines pour l’endormir. Cette partie est somme toute assez simple. La preuve, je peux m’en occuper seul, sans l’aide de Maman, et ce, sans catastrophe majeure… ni même mineure, en fait.

Non, ce qui n’est pas facile, c’est de m’assurer qu’au cours des prochaines années, je vais être capable de transmettre les plus belles valeurs et les bonnes manières à Alice. Elle est arrivée au monde dépourvu de tout, et c’est à nous, les parents, non seulement de nourrir son corps physique avec céréales, fruits, légumes, mais aussi de nourrir sa conscience, son esprit, avec des valeurs et un enseignement qui lui permettront d’apprendre à développer de saines habitudes de vie, comment agir et se comporter avec les gens ou comment réussir à l’école. C’est ça, la partie ardue.

Ma fille m’observe; je suis pour elle ce que j’aime appeler une « source de bonheur ». Au cours de ma vie, mes parents, mes enseignants, mes entraîneurs au hockey et mes patrons m’ont transmis leur savoir, leurs connaissances.

Pour Alice, je suis en ce moment l’un de ses rares coachs de vie. À moi de faire le travail…

Frank Jr Rodi

Journaliste et nouveau papa