Quand des extrémistes s’arrogent des droits d’autochtones

Pendant que les conditions de vie des autochtones du Canada se détériorent, le directeur d’une commission scolaire en Ontario, Chris Spence, confirme que depuis trois ans environ 400 étudiants participaient à la prière du vendredi au Valley Park Middle School de Toronto, école publique financée à 100 % par les contribuables ontariens.

La cafétéria de cette école est transformée en mosquée pour la prière du vendredi. À la demande de l’imam, les élèves sont installés face à La Mecque de la façon suivante : les garçons en avant, les filles derrière, et celles menstruées au fond. Heureusement, certaines organisations composées de chrétiens, juifs, hindous et le Muslim Canadian Congress ont manifesté devant le siège de la commission scolaire. Ils s’inquiètent de la présence des radicaux religieux dans les écoles et réclament le retour de la laïcité.

Le débat est lancé au sein des provinces incommodées par une ségrégation des écoliers qui inclut le cycle menstruel; la gent féminine concernée s’attend à une ferme intervention pour faire respecter l’égalité des droits. A-t-on volé la vedette à nos autochtones? Qui tire profit de cette situation à la fois alarmante et inacceptable?

Serge Rathle

Résidant de Saint-Basile-le-Grand