Lorsque Martin Murray fabule…

Monsieur Murray rêve tellement de devenir le prochain maire de la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville qu’il n’hésite pas un seul instant à y aller de déclarations qui frisent le ridicule… comme celle de reprocher à l’administration actuelle de dépenser 550 000 dollars pour arroser les fleurs!

Même si je suis un grand passionné d’horticulture, je serais le premier à dénoncer le fait que la Ville dépense autant de sous pour éviter que nos plantes ne souffrent trop de la chaleur.

Monsieur Murray, un peu de rigueur. Vos ambitions, bien que légitimes, ne doivent pas vous obliger à dire n’importe quoi et à lancer des chiffres qui sont complètement erronés. Si vous aviez un bon conseiller en communications, il vous apprendrait que ce n’est pas très bon pour un individu qui a des ambitions comme les vôtres, de fabuler. Habituellement, la crédibilité en prend tout un coup.

Je profite de l’occasion pour vous rappeler que le fleurissement d’une ville se pratique partout dans le monde où un certain degré de raffinement existe. Mais je peux comprendre que la vision et le raffinement ne sont pas pratiqués par tous.

Lorsque je lis vos propos, je me rappelle ce qu’un journaliste de L’Illustration Nouvelles écrivait lors du débat de certains opposants à la création du Jardin botanique de Montréal : « Un jardin botanique ne peut évidemment pas convenir à certains crapauds politiques qui préfèrent le fumier aux fleurs! » Ce qui avait suscité le commentaire suivant d’un conseiller de la Ville de Montréal : « Certaines personnes semblent tenir beaucoup à leur réputation de Béotiens. »

Gaétan Deschênes,

Saint-Bruno-de-Montarville