Un Julievillois publie son premier roman

André Laveau, résident de Sainte-Julie et président de l’Association des auteurs de la Montérégie, publie son premier roman intitulé Sion ou le globe bleu ? Faites votre choix. Rien ne va plus

L’écriture

Vers l’âge de 20 ans, André Laveau s’intéresse à la poésie. « Avec le temps, je me suis initié aux alexandrins et ensuite au sonnet. Ça m’a donné la piqûre pour l’art de l’écriture. J’ai lu beaucoup de romans, dont ceux de Robert Ludlum. J’ai cultivé mon goût pour l’écriture par la lecture », explique l’auteur. À l’âge de 45 ans, André Laveau caresse l’idée d’écrire un roman. Lorsqu’il se met à écrire, il constate la difficulté de la tâche. « Je me suis buté sur l’aspect des règles littéraires à la rédaction d’un roman. » Il a donc suivi des cours dans une firme de service-conseils littéraires. Ce qui lui a permis d’écrire et de publier son roman.

Résumé

L’équipe de scientifiques dirigée par Salomon Davidstein a développée un générateur d’énergie verte qui recourt à l’eau lourde comme carburant. Il annonce son intention d’offrir gratuitement cette technologie à toutes les nations qui s’engagent fermement à vivre en paix avec tous ses voisins. Il établit un partenariat avec l’ONU. Or, à quelques heures de la clôture de la conférence sur les changements climatiques Davidstein disparait. Joshua Wallace, un officier haut gradé de l’armée canadienne, devient un acteur central de ce drame. Durant l’enquête, toutes les preuves recueillies indiquent qu’il serait un agent dormant à la solde du Mossad.

« Chaque détail que je mets dans le roman n’est pas anodin, il y a une correspondance au dénouement du récit. »
-André Laveau

Impressions

L’action commence dès le début du roman. Il n’y a pas de longueurs, mais il faut être moindrement attentif afin de bien suivre l’histoire. La multiplication des détails rendent l’histoire crédible et intéressante. La profondeur des personnages permet de s’y attacher et le désir de connaitre le dénouement de l’histoire. Installez-vous quelques heures dans votre chaise préférée et vous verrez que ce roman se lit pratiquement tout seul.

Deux perspectives

Le roman d’André Laveau est construit en deux tomes. « Le premier tome est davantage un thriller d’espionnage plaçant Joshua Wallace, un officier haut gradé de l’armée canadienne, comme personnage principal. Le deuxième tome est plutôt un thriller psychologique. Cette fois-ci, c’est le point de vue de Salomon Davidstein, un scientifique de renom. Il s’agit de la même histoire, mais celle-ci est décrite avec deux perspectives différentes. Et entre les deux tomes, il y a des nœuds narratifs pour permettre au lecteur de se retrouver entre les deux tomes », explique M. Laveau.

Robert Ludhum, créateur de la série de livres Jason Bourne, est la source d’inspiration de l’auteur. « J’ai écrit ce livre dans le but qu’il soit un jour mis en film », explique André Laveau. Il ajoute : « Je voulais quelque chose qui impliquait les Américains, Israël, le climat et une histoire d’amour. »

Ce roman a demandé beaucoup de recherche. Que ce soit au sujet de la voile ou de la spéléologie. « Chaque détail que je mets dans le roman n’est pas anodin, il y a une correspondance au dénouement du récit », explique l’homme de lettres. Il ajoute : « Il y a beaucoup d’emphase sur la question du pardon. Comment les personnages vont arriver à pardonner ou pas. Peu importe la situation, il faut être prêt à pardonner. C’est le meilleur cadeau que nous pouvons donner à nous-mêmes. »

Projets futurs

André Laveau a confirmé que le deuxième tome est déjà écrit, mais pas encore publier. Un troisième tome est prévu également. Il faut savoir qu’il est présentement chargé de cours à la Polytechnique et doctorant en théologie. « Dès que je vais avoir déposé ma thèse de doctorat je vais pouvoir me tourner vers l’écriture du tome 3 qui sera la suite du tome 1 et 2 », affirme André Laveau.