Sur la piste d’un agresseur multirécidiviste

Après l’arrestation du suspect dans l’agression de la joggeuse du mont Saint-Bruno, le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) cherche à savoir si Yves Roy est coupable d’autres crimes.

Le SPAL regarde de près le chemin de vie d’Yves Roy, l’agresseur de la joggeuse du mont Saint-Bruno. Il examine s’il ne correspond pas à d’autres agressions dans des cas qui restent encore non élucidés dans l’agglomération de Longueuil et dans l’ensemble de la province.

« Il y a deux dossiers qui sont en suspens, soit celui de Jenique Dalcourt et celui de la femme qui a été agressée sur la piste cyclable située près de l’autoroute 132 et le boulevard Roland-Therrien en juin 2012. Il doit y avoir des vérifications de faites de la part du CESC (la Gestion des enquêtes de crimes en série) pour voir s’il y a des similitudes entre les dossiers. Tous les dossiers du Québec seront révisés par le GESC », indique le Service de communication du Service de police de l’agglomération de Longueuil.

Une agression violente

Rappelons que le 2 septembre, une joggeuse d’une cinquantaine d’années s’est fait agresser dans un endroit retiré du parc national du Mont Saint-Bruno.

Après avoir été plaquée au sol, frappée à maintes reprises et étranglée, la victime a subi plusieurs fractures aux côtes et à une cheville, ainsi que de nombreuses ecchymoses.

« Il doit y avoir des vérifications de faites de la part du CESC (la Gestion des enquêtes de crimes en série) pour voir s’il y a des similitudes entre les dossiers. » – SPAL

« On va regarder son passé et voir si d’autres crimes ont utilisé le même . Ici, on a un individu, on va pouvoir voir son chemin de vie. Où il se trouvait lorsque d’autres crimes ont été commis », explique Denis Desroches, directeur du SPAL.

Participation citoyenne

« Les crimes en milieu urbain sont plus faciles à résoudre avec tous les systèmes de sécurité qui sont mis en place; c’est plus compliqué dans une montagne, où il n’y a pas de caméras. Les témoignages que l’on a eus de la part des citoyens dans cette affaire sont extraordinaires, car nous n’avions rien, explique le directeur. La victime a fait preuve d’une fantastique résilience. Elle est très reconnaissante aux citoyens d’avoir participé largement à l’enquête. »

Un passé bien chargé

Yves Roy avait de graves antécédents criminels. En 1998, il a plaidé coupable à des accusations de voies de fait et de tentative d’étranglement sur une fillette de 6 ans. Il a été condamné à 14 mois d’emprisonnement et trois ans sous probation.

Yves Roy a été accusé de tentative de meurtre, de séquestration et d’avoir voulu vaincre la résistance en essayant d’étrangler sa victime.