L’IRDA abat deux arbres

Deux arbres matures ont été abattus sur le terrain de l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA), à Saint-Bruno-de-Montarville. Ils étaient considérés dangereux pour les environs. 

« En effet, l’IRDA a dû prendre la décision, difficile, de couper les deux arbres en question. [Ils] ont été évalués comme étant à haut risque pour le bâtiment et un danger pour les employés », mentionne la responsable des communications à l’IRDA, Joannie Robitaille.

Lors de la coupe, une branche s’est cassée et est tombée sur l’édifice. « Heureusement, il n’y a pas eu de dommage », assure Joannie Robitaille. Les arbres ont été coupés le 1er novembre. La semaine dernière, les deux énormes troncs jonchaient le site de l’IRDA. Le bâtiment est situé devant l’entrée du parc national du Mont-Saint-Bruno, sur le rang des Vingt-Cinq. On parle de deux peupliers.

L’IRDA n’est pas en mesure de nous dire « rapidement et exactement » l’âge et la hauteur de ces arbres. Or, selon Mme Robitaille, il s’agirait de deux feuillus « de plusieurs dizaines d’années » et d’une hauteur semblable à celle de la construction de l’IRDA. Les branches de ces peupliers étaient « mortes et sèches », car la cime montrait un état de dépérissement. « Les arbres étaient déjà morts à 60 %. En tant que propriétaire responsable et employeur soucieux de la santé et de la sécurité de ses employés, l’Institut a pris la difficile décision de se départir des arbres. » Avant de procéder à l’abattage des arbres, l’IRDA a suivi le processus légal.

« La situation a été évaluée par un professionnel indépendant. Un rapport a été envoyé à la Ville et un permis a été octroyé à l’IRDA », assure la porte-parole. Contactée par le journal Les Versants, la Municipalité de Saint-Bruno-de-Montarville confirme la demande de l’IRDA. « La Ville a octroyé un certificat d’autorisation d’abattage pour deux peupliers deltoïdes sénescents avec plus de 50 % de dépérissement. Deux replantations sont requises à la suite de l’abattage », explique la directrice du Service des communications de Saint-Bruno-de-Montarville, Manon Lacourse. 

L’IRDA entend disposer du bois des arbres de manière responsable. Les troncs et les branches ont été sectionnés, mais ce lundi matin, les vestiges de ces deux arbres sont encore sur le terrain. 

Corridor faunique

Au printemps dernier, l’IRDA a mis en place un corridor faunique en plantant 213 arbres et 712 arbustes à Saint-Bruno, ainsi qu’une bande riveraine comptant 173 arbres et 547 arbustes. Cet automne, une bande riveraine de 36 arbres et de 130 arbustes verra le jour autour de l’étang où les peupliers viennent d’être abattus. « Le corridor faunique se situe près des champs réservés aux cultures biologiques. Son utilité est de faire le lien entre deux habitats fauniques », précise Mme Robitaille.