La lumière au bout des inondations

Inondations à Saint-Basile-le-Grand

Depuis maintenant deux semaines, les Grandbasilois aux prises avec les inondations de la rivière Richelieu aperçoivent enfin la lumière au bout de leur problème. La pluie cessante et l’arrivée du soleil permettent à l’eau de retourner tranquillement dans son lit, centimètre par centimètre. De plus, une opération de nettoyage est prévue dans la municipalité, les 14 et 15 juin prochains, avec l’aide des villes de Sainte-Julie, Varennes et Laval.

La dernière grosse tombée de pluie est survenue dans la région il y a deux semaines. Cette situation a fait déborder de nouveau la rivière et a inondé la rue Richelieu. Mais depuis, la Ville de Saint-Basile se croise les doigts pour être en mesure d’amorcer enfin son opération de nettoyage des berges. « L’eau ayant baissé considérablement depuis les deux dernières semaines, nous sommes maintenant à préparer le nettoyage, explique Jean-Marie Beaupré, directeur général de la Ville. Nous avons distribué des documents aux sinistrés pour voir avec eux ce qu’ils souhaitent que nous ramassions sur leur terrain. »

Quatre équipes de cols bleus, provenant des quatre municipalités qui mettront les mains à la tâche, seront à l’œuvre, équipées de machineries municipales nécessaires (tracteurs, rétro-excavatrices, camions, VTT, et autres).

Ginette Gagnon, responsable des communications au ministère des Transports du Québec – Direction de l’est de la Montérégie, tient toutefois à rappeler aux citoyens que, même si la chaussée de la route 223 est sèche, seules la circulation locale et des mesures d’urgence sont tolérées. Les agents de la Régie intermunicipale de police Richelieu – Saint-Laurent sont très stricts à ce point de vue.

Apprendre de ses erreurs

Marcel Comiré, coordonnateur au Comité de concertation et de valorisation du bassin versant de la rivière Richelieu (COVABAR), affirme que l’organisme est inquiet depuis le début des inondations en Montérégie. « Quand tout sera terminé, il y a aura un sérieux bilan à faire de la part des municipalités touchées et du gouvernement. Il faudra que les instances s’assoient ensemble pour voir ce qui pourrait être fait à l’avenir afin que certaines erreurs ne soient pas répétées, exprime M. Comiré. Le COVABAR aimerait d’ailleurs faire partie des discussions pour apporter son expertise et son aide. »

Les citoyens ne sont pas les seuls touchés par les événements des deux derniers mois, selon M. Comiré. Il y aurait aussi des changements à apporter quant à la survie et au transfert de la faune qui séjourne dans et autour de la rivière Richelieu. D’ici là, il certifie que des employés du COVABAR apporteront leur soutien aux sinistrés du Haut-Richelieu, le point culminant des inondations.