Des déchets accumulés

Une citoyenne de Saint-Bruno-de-Montarville dénonce des morceaux de ferraille qui s’accumulent dans le parc national du Mont-Saint-Bruno. 

« On retrouve ce spectacle désolant quand on emprunte l’entrée [du parc national du Mont-Saint-Bruno par le] boulevard Clairevue Est », déplore une citoyenne de Saint-Bruno-de-Montarville qui a communiqué avec Les Versants.

Il suffit de faire quelques pas à partir de l’entrée du parc au bout de Clairevue Est pour apercevoir l’emplacement ciblé par l’amoureuse de la nature. Elle évoque « un amas de ferraille sur la droite ». 

Entre le parc du Frère-Marcel-Alary et le cimetière de la congrégation des Frères de Saint-Gabriel, il y a un site d’entreposage implanté à travers la forêt. On y retrouve un bâtiment, des conteneurs, un cabanon à jardin, de la machinerie (un tracteur, entre autres), des supports à vélos, des morceaux de ferraille et plusieurs autres amoncellements de déchets pêle-mêle sur une partie du terrain.      

« Le site, qui est à l’intérieur des limites du mont Saint-Bruno, est non seulement un affront pour les yeux, mais il est également polluant en raison des amas de fer rouillé que l’on y retrouve », insiste la Montarvilloise, Sylvia Filion. 

Le journal s’est rendu sur les lieux. Nous avons aperçu des cerfs de Virginie qui se baladent et se nourrissent à proximité de l’endroit que dénonce Mme Filion. 

« Quand on ne s’en occupe pas, les choses dérapent! » – Sylvia Filion

Selon cette dernière, la situation « se détériore d’année en année »; les déchets s’y accumuleraient depuis plus de dix ans, d’après ses dires. Elle prône plutôt la protection de la nature. « Je constate que rien n’est fait du côté de la Sépaq pour nettoyer ce site », ajoute-t-elle. Pour celle qui a contacté le journal, « quand on ne s’en occupe pas, les choses dérapent! ».   

La réponse de la Sépaq

Du côté de la Sépaq, le responsable des relations avec les médias, Simon Boivin, nous répond que les amas de ferraille sont des « pièces de métal remplacées qui sont triées dans un point de dépôt avant d’être récupérées dans un écocentre ». 

À l’insistance du journal, M. Boivin précise, mais demeure avare de commentaires. « Ce sont des pièces de métal remplacées lors de travaux sur différents ponceaux qui ont été entrepris en 2022 et qui se terminent cette année. Elles sont triées dans la cour de l’entrepôt Clairevue », dit-il. Le point de dépôt servirait pour de l’équipement et des matériaux.