Bien plus que 15 cerfs au mont Saint-Bruno

Il reste environ 275 cerfs de Virginie dans le parc national du Mont-Saint-Bruno. C’est bien davantage que le chiffre paru dans un texte de La Presse la semaine dernière. 

Contrairement à ce que l’on pouvait lire dans La Presse dernièrement, il ne reste pas 15 cerfs au parc national du Mont-Saint-Bruno. C’est loin d’être le cas, et ce, même si la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) a effectué une opération pour éliminer 80 chevreuils en décembre dernier. « Le chiffre d’une quinzaine de cerfs dans le parc national du Mont-Saint-Bruno apparaît de toute évidence erroné. Je n’ai aucune idée d’où il émane », nous répond le porte-parole de la Sépaq, Simon Boivin.    

Une population de 275

En juin dernier, un inventaire aérien faisait état de 353 têtes. À la suite de l’intervention de la Sépaq, il y a un peu plus de deux mois, la population du cerf de Virginie dans le parc national du Mont-Saint-Bruno est estimée à 275 chevreuils. « Des inventaires ont été menés récemment pour déterminer la taille actuelle du cheptel dans les parcs nationaux du Mont-Saint-Bruno et des Îles-de-Boucherville », affirme Simon Boivin. 

Les résultats de ces inventaires seront dévoilés dès que les rapports finaux auront été réalisés. Ce n’est pas encore le cas.  

 pour préserver l’écosystème. Les résultats de l’inventaire donneront une meilleure idée du prélèvement nécessaire. Notons que dans le parc national des Îles-de-Boucherville, il y avait 436 cerfs et que 319 ont été abattus. 

Après son opération de décembre, la Sépaq avait déclaré qu’elle effectuerait des suivis quant aux répercussions de l’intervention menée dans les deux parcs nationaux. Elle n’excluait pas l’éventualité de devoir mener d’autres opérations dans les années à venir si la situation l’exige. Qu’en est-il aujourd’hui?

« En ce qui a trait aux suivis, ils consisteront à comparer sur plusieurs années le broutage sur des échantillons de plantes installés dans les deux parcs nationaux. Ce qui ne peut donc pas s’observer ni en hiver, ni à si brève échéance », déclare M. Boivin.