Simon Prévost se porte candidat dans Montarville

Parti Québécois

« C’est un honneur de m’engager aux côtés de Pauline Marois et de l’équipe du Parti Québécois. Les citoyens de Montarville peuvent compter sur moi pour les représenter avec dynamisme à l’Assemblée nationale, a indiqué Simon Prévost. Je veux montrer aux citoyen de Montarville que je serai un député dévoué, à l’écoute et à leur service».

« Économiste réputé, jusqu’à tout récemment président de Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ), Simon Prévost est une figure incontournable du monde des affaires québécois. Il sera indéniablement un atout pour travailler à développer l’économie du Québec, l’industrie manufacturière et la création d’emplois dans toutes les régions. Il se joint à une solide équipe économique, déterminée à enrichir le Québec », a affirmé Pauline Marois, en conférence de presse lundi matin, aux bureau de l’entreprise IMAC, à Saint-Bruno.

Avant d’occuper son poste au sein de MEQ, Simon Prévost était vice-président pour le Québec de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante. Auparavant, M. Prévost œuvrait comme économiste en chef au Canal Argent, après avoir occupé le poste de directeur, première vice-présidence marchés des capitaux, à la Caisse centrale Desjardins. Il a également été vice-président, recherche économique et financière, et économiste en chef pour le groupe financier Banque Laurentienne.

« Avec l’arrivée de Simon Prévost parmi ses candidats, le Parti Québécois met la touche finale à une équipe économique exceptionnelle. Nous sommes déterminés à enrichir le Québec et à le rendre plus prospère », a conclu Pauline Marois.

« Je ne me trompe pas de parti. Je veux travailler à la croissance économique du Québec. Mais une des raisons qui fait que je sois candidat du parti c’est ma profonde conviction que le Québec peut être un pays indépendant riche. »

Le comté Montarville

Quant à ses engagements dans le comté, M. Prévost dit qu’il « en fera part de manière beaucoup détaillée dans les prochains jours »

Celui qui réside dans le comté voisin, Borduas, dit tout de même bien connaitre le comté puisqu’il y vient « une fois par semaine pour diverses raisons ».

Le projet de Loi 14

Interrogé sur sa position devant le projet de Loi 14 et les menaces que celui-ci pourrait apporter aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) du Québec, M. Prévost répond : « J’ai toujours cru que la langue française est importante. À l’époque où j’étais vice-président de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, je représentais l’ensemble des entreprises lesquelles avaient certaines inquiétudes. Une des raisons de mon implication est de pouvoir aller porter le message des PME directement au gouvernement et, dans ce sens-là, je pense qu’il y aura une écoute et que l’on pourra faire avancer les choses tout en préservant et en promouvant la langue française au Québec. »

Le budget 2014

M. Prévost s’est prononcé sur le budget et sur les commentaires qu’il aurait émis à ce sujet en début d’année. « Le budget n’est pas électoraliste, c’en est un responsable, établit sur la réduction des dépenses de l’État. J’ai salué ce budget. Évidemment, je représentais des entreprises qui veulent toujours voir un certain allègement fiscal, et le budget que nous avons eu n’augmente pas les taxes, ni les impôts, pour les entreprises et les contribuables, et considérant toute la pression fiscale que l’on connait en ce moment, je pense que c’est un budget qui était très bien positionné. »

Sans s’être prononcé officiellement lors de la conférence de presse, M. Prévost s’est quelque peu prononcé à ce que les impôts n’augmentent pas, s’il est élu.