La charte de la laïcité et les arguments légalistes

La députée sortante et candidate pour la Coalition Avenir Québec dans Montarville, Nathalie Roy, entame cette seconde campagne électorale avec beaucoup de détermination. Elle dresse de plus un bilan très positif de ses 18 mois passés à l’Assemblée nationale à représenter son comté et les besoins des Québécois en matière d’éducation, de culture et de communications. Si elle est réélue, Mme Roy s’engage à pousser les dossiers de remboursement de la taxe scolaire, d’accès aux logements à prix abordable aux aînés, et de soutient envers les aidants naturels.

« Une campagne électorale c’est l’occasion de rencontrer quotidiennement les citoyens et c’est très stimulant. La politique pour moi c’est d’abord et avant tout d’être à l’écoute des gens de Boucherville et de Saint-Bruno, et de répondre à leurs besoins », indique Mme Roy.

Cette dernière estime que l’expérience acquise durant les 18 derniers mois lui sera d’une grande utilité pour un prochain mandat « afin d’être encore plus performante dans la défense des enjeux des citoyens de Montarville ».

Fortement sollicitée lors des travaux de la dernière législature de l’Assemblée nationale, Nathalie Roy est rapidement devenue une parlementaire respectée. « Cela m’a permis d’intervenir à l’Assemblée nationale pour dénoncer les hausses de taxes scolaires injustes et ainsi forcer le gouvernement Marois à ordonner aux Commissions scolaires de rembourser les citoyens. Malheureusement, le Parti québécois a démontré qu’il ne tiendrait pas sa promesse (en repoussant l’adoption du projet de loi 63). »

Par ailleurs, Mme Roy se dit très satisfaite que ses pourparlers avec le ministre responsable de la Culture, Maka Kotto, aient aidé à faire débloquer le dossier de la rénovation de la bibliothèque de Saint-Bruno-de-Montarville, entre autres.

Des engagements  dans Montarville

Selon Nathalie Roy, les citoyens de Montarville seront les premiers à bénéficier de la volonté de son parti à remettre la totalité de la taxe scolaire aux contribuables et de l’abolition de la taxe santé qu’elle juge « injustes ».

« Les gens m’indiquent être étouffés par les différentes hausses de taxes et de tarifs. Il est grand temps de leur donner un peu d’oxygène. Il faut donner un coup de main aux familles et, quand on parle des familles, on y inclut naturellement nos grands-parents, nos aînés, retraités. Je reçois un nombre important d’appel de personnes âgées qui peinent à garder leur maison, ensevelies sous les hausses de toutes sortes, comme celle de 4,3 % d’Hydro-Québec au 1er avril. […] Un gouvernement de la Coalition Avenir Québec s’engage à ne pas augmenter quelques tarifs de l’État que ce soit, au-dessus de l’inflation. »

Pour ce qui est du logement à prix abordable, la députée sortante est fière d’avoir soutenu et donné son appui au projet de construction prochaine d’une coopérative de solidarité d’habitation pour les aînés à Boucherville. « Le projet de « La Seigneurie de Boucherville » vient dernièrement de franchir l’étape de l’acceptation à la Société d’Habitation du Québec et je ferai tout en mon pouvoir pour que ces 80 unités de logements communautaires se concrétisent », de dire Mme Roy.

Le soutien aux aidants naturels demeurera également dans les priorités de Nathalie Roy, elle qui a tenu tout au long de son mandat à venir en aide directement à ces femmes et ces hommes qui accomplissent un travail colossal et indispensable auprès des plus vulnérables de la société. « Un gouvernement de la CAQ s’engage à ce que les enfants ayant des difficultés d’apprentissage aient tous les services qu’ils sont en droit de recevoir. À ce chapitre le gouvernement Marois avait promis 600 nouvelles ressources professionnelles dans les écoles et dont seule une poignée ont été engagées », d’ajouter Mme Roy.

Quant à la problématique de l’accès à un médecin de famille, cela demeure un enjeu de premier plan. « Je ferai tout en mon possible pour favoriser l’implantation de nouvelles cliniques de groupe de médecine familiale dans la circonscription. Il est anormal, avec les impôts que nous payons tous, que plusieurs citoyens ne soient même pas en mesure d’avoir un médecin de famille ». (OW)