Jean-François Roberge réélu à Chambly

Comme le veut l’expression, jamais deux sans trois. Pour un troisième mandat consécutif, c’est Jean-François Roberge qui sera le député dans la circonscription de Chambly pour les quatre prochaines années.

En 2018, il avait dédié sa victoire à son père, décédé peu de temps avant le début de la campagne électorale. Cette fois, fraîchement réélu comme député de Chambly, Jean-François Roberge, de la Coalition avenir Québec (CAQ), a dédié sa victoire à ses deux filles, présentes au restaurant L’Ancêtre, à Saint-Hubert. « Elles sont en âge de s’intéresser à la politique. Je veux leur laisser un Québec fort et fier, et un Québec vert. À peu près tous les partis, sauf le Parti conservateur, avaient très bien compris l’urgence climatique. Notre parti posera des gestes concrets. C’est un sujet d’action », exprime-t-il.

Premières impressions

C’est avec émotion que le député de Chambly a livré ses premières impressions. « Ça allait bien dans les sondages, mais la vraie décision, c’est le vote. Les bénévoles ont été présents sur le terrain et ont travaillé sans relâche. Je ne tenais rien pour acquis », mentionne
M. Roberge. Une quinzaine de bénévoles étaient d’ailleurs sur les lieux lors de la consécration caquiste.

Un appui solide

Hâtivement, le « si la tendance se maintient » a fait écho. Il était à peine 20 h 10 quand la victoire de Jean-François Roberge a été annoncée. Au moment d’écrire ces lignes, le député avait récolté 50,1 % des voix contre 18,1 % pour Marie-Laurence Desgagné du Parti québécois, 15,2 % pour Vincent Michaux-St-Louis de Québec solidaire, 8,1 % pour Daniel Desnoyers du Parti conservateur du Québec, et 7,4 % pour Lina Yunes du Parti libéral. « Ces chiffres représentent un appui aux politiques du parti. Tous les espoirs sont permis. Pour la CAQ, c’est encore nouveau : on peut encore surprendre les Québécois », explique Jean-François Roberge, qui est à bord du parti depuis sa fondation.

Ministre de l’Éducation

Être ou ne pas être ministre de l’Éducation, telle est la question. Il y a deux semaines, le premier ministre du Québec, François Legault, n’avait pas été en mesure de garantir la chaise de l’Éducation au ministre sortant. « J’ai pris ça avec un sourire. Les gens autour de moi se sont parfois inquiétés. Je sais bien qu’en politique, rien n’est garanti et un premier ministre ne fait pas son conseil à trois semaines des élections », met en perspective le ministre de l’Éducation sortant, qui considère avoir bien travaillé pour le parti et fait confiance au chef pour la suite des choses.
À savoir si Jean-François Roberge souhaite être ministre de l’Éducation à nouveau, il répond « qu’il ira là où le premier ministre l’enverra ».

» Pour la CAQ, c’est encore nouveau : on peut encore surprendre les Québécois. » – Jean-François Roberge

Les prochains jours

À l’issue de cette campagne électorale, c’est un sprint de 40 jours qui vient à terme. Après avoir fait le ménage de son local électoral en compagnie des bénévoles, il entrevoit quelques jours de repos. « Après ça, on repart. Les gens nous ont fait confiance, pas pour que l’on s’assoie sur nos lauriers », complète Jean-François Roberge.