Un signe de vitalité démocratique dans nos villes sur les versants du mont Saint-Bruno

Les prochaines élections municipales, dont les résultats sont attendus dans chacune des villes du Québec le 7 novembre, semblent déjà montrer une tendance, des citoyens moins motivés à devenir des candidats sauf à Saint-Bruno-de-Montarville, à Saint-Basile-le-Grand et à Sainte-Julie.

À la fin des inscriptions sur les listes électorales pour porter sa candidature aux prochaines élections municipales sur le territoire que couvre le journal, aucune élection par acclamation n’était enregistrée à Saint-Bruno-de-Montarville, à Saint-Basile-le-Grand ni à Sainte-Julie.

Pourtant, au Québec pour ces élections, la tendance était à la rareté de candidats pour s’investir dans sa municipalité en tant qu’élu.

En prévision du scrutin municipal de novembre prochain, une campagne de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) en début d’année avait pour objectif de donner le goût aux gens de se présenter en politique et de s’investir dans la sphère publique. Une campagne de sensibilisation qui s’adressait aussi bien aux citoyens qu’aux élus.

Les conseils municipaux de Sainte-Julie, Saint-Basile-le-Grand et Saint-Bruno-de-Montarville ont d’ailleurs adopté à l’unanimité et presque sans difficulté une résolution en appui à cette campagne intitulée « La démocratie dans le respect », dès février.

L’objectif de la démarche est de donner le goût aux gens de se présenter en politique et de s’investir dans la sphère publique, notamment en valorisant la démocratie municipale.

En point de mire, pour l’ensemble des élus de ces trois municipalités, les déclarations agressives à leur égard et les gestes d’intimidation sur les réseaux sociaux, mais ce n’est pas tout. « Cette campagne cible aussi les relations entre les élus et les citoyens, les élus entre eux ou encore les relations au sein de l’ensemble de la structure municipale. Cela nuit au climat politique dans de nombreuses municipalités. Ce phénomène a pris de l’ampleur en 2020 en lien avec la crise sanitaire. La présence d’opinions divergentes est essentielle pour une société démocratique saine. Cependant, on veut, par cette initiative, rappeler que le partage d’idées et la diversité de points de vue doivent s’exprimer dans le respect, la tolérance et la civilité », avait indiqué à l’époque la présidente de l’UMQ et mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy.

Un message reçu
À Sainte-Julie, le message a été parfaitement reçu. Alors que Mme Roy tire sa révérence après quatre mandats en tant que mairesse, sans jamais d’opposition comme la quasi totalité des élus du conseil municipal, cette année, il y aura à Sainte-Julie une élection dans chacun des districts, y compris pour le poste de maire sous forme de duel. Deux formations politiques auront à convaincre les citoyens à voter pour eux. Une première depuis bien longtemps à Sainte-Julie.

À Saint-Bruno-de-Montarville, une municipalité plutôt engagée où le taux de participation à toutes les élections est toujours beaucoup plus fort que la moyenne québécoise, les candidats sont, comme de tradition, au rendez-vous. Deux formations politiques se disputeront un poste d’élu dans chacun des districts et au poste de maire ou de mairesse, et deux candidats indépendants viendront tenter de brouiller les cartes au poste de maire et dans le district 5.

À Saint-Basile-le-Grand, la démocratie ne s’est jamais aussi bien portée. Pour les 6 districts qui attendent leurs élus et le poste de maire, ce sont, au total,16 candidatures qui ont été portées.
Encore une fois, pour ces élections municipales à Saint-Bruno-de-Montarville, à Saint-Basile-le-Grand et cette année à Sainte-Julie, les électeurs pourront faire leur choix.