Le conseiller municipal Richard Pelletier ne sollicite pas un nouveau mandat

Le conseiller municipal sortant du district 4, à Saint-Basile, Richard Pelletier, ne sollicite pas de nouveau mandat.

Le conseiller responsable du dossier des Travaux publics et immeubles pour Saint-Basile a confirmé la nouvelle au journal Les Versants.

« Je suis quelqu’un qui a toujours des projets. » -Richard Pelletier

Richard Pelletier a été élu en 2017. Au terme de ce scrutin, il avait obtenu une majorité de 286 votes sur le conseiller sortant, feu Jacques Fafard. Le président de la Société d’histoire faisait ainsi son entrée en politique.

Au printemps dernier, M. Pelletier hésitait quant à son avenir politique. En mars, il ignorait encore de quel côté de la balance sa décision finale pencherait. Il évoquait alors ses projets personnels. En entrevue, il explique enfin sa décision : « Ce qui m’a fait pencher de ce côté-ci de la balance, c’est que «mon avenir est plus derrière moi que devant moi », comme a déjà dit notre maire. »

Une des raisons pour lesquelles il a retardé sa décision, c’est que l’élu voulait « passer le témoin ». Richard Pelletier s’explique : « C’est une chose de dire qu’on part. Mais je tenais à ce qu’il y ait quelqu’un pour prendre le relais, quelqu’un pour mon district. Je suis heureux de voir qu’il y a de la relève qui se pointe. »

Dans le district 4, une lutte toute féminine oppose Pascale Bouchard, du Parti grandbasilois, ainsi que la candidate indépendante Kim Méthot. Depuis février 2020, Mme Méthot est sur le comité de développement culturel de la Ville en tant que citoyenne bénévole. Les deux femmes étaient dans la salle lundi lors de l’assemblée régulière, la dernière du conseil municipal sortant.

Même à la retraite, le Grandbasilois demeure un homme aux mille et uns projets. « Je suis quelqu’un qui a toujours des projets. Poursuivre avec la Ville, c’est un poste exigeant, qui demande beaucoup d’énergie. J’ai encore trop de choses à réaliser. J’ai besoin de me récupérer ce temps-là pour moi », partage-t-il. Mis à part ses responsabilités à la Société d’histoire, qui vient de publier un nouveau livre, Saint-Basile-le-Grand, ses racines agricoles, le bénévole insiste pour dire qu’il n’a pas de projets précis et qu’il se place dans un « mode ouvert » à ce qui se présentera à lui. « Je vais me battre pour que la Société d’histoire puisse avoir un local. C’est un problème majeur. Mon sous-sol n’est pas un centre d’archives », martèle le principal intéressé.

Il ajoute que sa décision vers le retrait a été un « long cheminement » parce qu’il a « tellement aimé » son expérience en politique. « Cette expérience m’a fait grandir. J’ai senti qu’on me faisait confiance. »

Selon celui qui siège aussi sur le comité des finances, le rôle de conseiller municipal fait partie d’un travail d’équipe. « Ce n’est pas un one man/woman show. Il n’y a pas de vedette-là. Il y a beaucoup à faire. Le milieu municipal, c’est complexe. Ça couvre tellement d’aspects de la vie. Pas maintenant, mais quand la poussière aura retombé, je vais devoir vivre un deuil », ajoute-t-il.

Il ne ferme pas la porte à un retour, un jour, mais il admet que cela lui prendrait une bonne dose d’énergie.

En entrevue, le maire sortant, Yves Lessard, a commenté le départ de ses collègues indépendants. « Ce sont de grosses pertes pour le conseil municipal, M. Pelletier et Mme Laurin, à qui j’avais confié des dossiers majeurs à la Ville. Ce sont des gens passionnés, qui ont su apporter un éclairage, une expertise et un sens de la découverte au sein du conseil. Même le jeune Émile Henri, qui ne revient pas, a apporté une contribution parmi nous. Je leur lève mon chapeau. »

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