Des enjeux et des candidats dans les districts 3 et 4 à Saint-Basile

À Saint-Basile, Denis Vézina défend son district 3 face à Jérôme Cauchon, du Parti grandbasilois (PG). Dans le district 4, une lutte féminine s’installe entre la candidate indépendante Kim Méthot et Pascale Bouchard, du PG.

Denis Vézina croit qu’il est le bon candidat pour les citoyens du district 3. « Je suis en selle et je galope déjà! Ça prend du panache pour devenir conseiller… Je suis fier de représenter mes citoyens », dit-il. M. Vézina a été élu en mars 2019 lors d’une élection partielle de sept candidats. Parmi les engagements qu’il souhaite accomplir dans un deuxième mandat, il évoque la relocalisation de la caserne de pompiers (« C’est un enjeu entier! »), l’aménagement du parc canin (« La halte Richelieu reste le meilleur emplacement; le refus de la CPTAQ est une incompréhension. »), la protection des corridors forestiers et des cours d’eau entre la montagne et le Richelieu, puis le rapatriement pour Saint-Basile d’une partie des terrains du champ de tir de la Défense nationale du Canada. Selon lui, c’est la nature qui permet au district 3 de se distinguer des autres secteurs. « La devise ‘’là où il fait bon vivre au naturel entre rivière et montagne’’, c’est le district 3! Ce district est notre richesse patrimoniale. » Il rencontrera les citoyens à la halte du Village les 23 et 30 octobre, de 12 h à 14 h.

Jérôme Cauchon estime qu’il faut rapatrier les droits du champ de tir afin de redonner ces terrains à la population. « Dans le respect de l’environnement, nous souhaitons une réutilisation de ces terres par la population », exprime Jérôme Cauchon, qui propose aussi de bonifier la plantation d’arbres et d’augmenter les services pour la Maison des jeunes La Butte. « La Butte n’est pas dans mon secteur, mais ça concerne les ados de notre district. » Il s’engage à favoriser la cohabitation entre les automobilistes, les piétons et les cyclistes, notamment sur la montée Robert. « On se doit d’améliorer cette situation. » Quand on lui demande pourquoi voter pour lui le 7 novembre, le candidat répond qu’il est à l’écoute des citoyens et de leurs besoins. « J’ai le sens de la communauté, insiste celui qui œuvre en tant que responsable de la friperie au Centre de bénévolat. Je veux travailler pour les intérêts de la population, trouver des solutions et faire avancer les projets pour améliorer les choses. »

District 4

« J’ai plusieurs projets en tête et j’ai hâte d’entendre les citoyens sur divers sujets », commente Kim Méthot. Parmi les idées qui lui tiennent à cœur dans son district, elle propose entre autres une bonification des services de l’écocentre, tels les produits acceptés et les heures d’ouverture, la réfection de rues comme Corbeil et des Hirondelles, l’implantation d’une piste multifonctionnelle aux abords de l’école de la Chanterelle pour assurer la sécurité des enfants, puis l’ajout d’un jardin communautaire. Kim Méthot a un intérêt pour la politique depuis toujours, fédérale et provinciale, surtout. Mais la pandémie lui a permis de constater le rôle de proximité que propose la politique municipale. La nouvelle maman se qualifie de citoyenne engagée qui souhaite aller plus loin. Au cours des dernières années, elle a siégé au comité de développement culturel. « J’ai envie de continuer la progression que les élus indépendants ont su insuffler à la Ville. Ce sont ces beaux progrès qui m’ont attirée à poser ma candidature. »

Pascale Bouchard constate depuis quelques années qu’il y a davantage d’enfants et de familles dans son secteur. Autour de l’école, dans les parcs et quand elle promène son chien Pauline. « Il faut rendre ces lieux de rassemblements plus vivants, plus invitants », dit-elle. La candidate du PG propose de maximiser la plantation d’arbres et de faciliter les aires de pique-nique pour les familles. La sécurité des enfants aux abords de l’école de la Chanterelle fait aussi partie de ses enjeux. « C’est une préoccupation. » Selon elle, il y a moyen d’innover en ce sens « sans grands frais ». Le district 4 se distingue par son lot de familles et l’ensemble de ses secteurs, certains récents, d’autres plus anciens. « Il y a certaines rues qui manquent d’amour, comme Corbeil et Dupras. » Enfin, elle affirme que la mission première d‘un conseiller est de représenter les citoyens. « C’est ce que je m’engage à faire. »