Marie-Ève Pelchat : candidate pour le Parti libéral du Canada dans Montarville

Dans le cadre des élections fédérales, qui se dérouleront le 20 septembre, Les Versants s’entretiendra chaque semaine avec l’un des quatre candidats des partis dominants de la circonscription de Montarville. Pour cette première édition, Marie-Ève Pelchat, candidate du Parti libéral du Canada (PLC) répond à nos questions.

Pourriez-vous vous présenter ?

Je suis une jeune femme née à Saint-Hubert. J’ai grandi à Sainte-Julie et je me suis toujours investie dans le milieu communautaire dès mon plus jeune âge. J’avais 8 ans lorsque j’ai posé ma candidature pour être présidente de ma classe. J’ai lancé le conseil jeunesse de Montarville en 2016. C’était un comité apolitique pour permettre aux jeunes d’avoir une voix dans la circonscription. Cela a permis de voir ce que les jeunes voulaient avoir. J’ai eu la chance de rencontrer plusieurs députés, c’est ce qui a façonné mon intérêt pour la politique fédérale. J’ai eu des bons mentors politiques dans ma famille, comme Christiane Pelchat qui était députée de Vachon. J’ai suivi sa carrière. Elle était très impliquée, elle a été présidente du statut de la femme du Québec cela a façonné aussi mon côté un peu féministe. Cela fait aujourd’hui que je suis très fière d’être une jeune femme qui se présente en politique. Au niveau professionnel, je suis courtière immobilière et gestionnaire immobilière. L’immobilier cela fera toujours partie de ma vie et cela me permet de bien connaître les préoccupations des gens pour le logement, parce que c’est ma clientèle et à chaque jour, surtout pendant la pandémie, j’ai entendu des gens me poser des questions, me donner leurs préoccupations sur ce qui se passe en matière de logement. C’est une question très importante. Cela concerne non seulement les gens qui vont acquérir une première propriété, mais aussi les retraités qui s’attendent à être logés de façon abordable.

Vous avez quel âge?

J’ai 24 ans. C’est une fierté pour moi. Il y a eu, dans les dernières années, des jeunes femmes qui se sont présentées en politique au Québec et je pense qu’on donne le ton à ce que d’autres jeunes femmes puissent se présenter puis puissent entrevoir la possibilité que c’est faisable d’y avoir une carrière et un équilibre travail – famille tout à fait convenable.
Pourquoi s’afficher dans cette première expérience politique avec le Parti libéral du Canada?
Le Parti libéral, je crois que c’est celui qui a le plan le plus concret pour faire face non seulement aux enjeux présent, mais aussi aux enjeux qui s’en viennent. Si on parle des changements climatiques, pour moi il n’y a pas d’autre option que le Parti libéral pour être capable de sortir la tête de l’eau. Non seulement les actions déjà prévues, et celles qui s’en viennent, permettront d’être un joueur d’importance sur la scène internationale au niveau de l’environnement. C’est l’enjeu qui me préoccupe le plus car comme on dit, il n’est plus minuit moins une, mais plutôt minuit cinq. C’est maintenant qu’il faut agir. Au niveau de mes valeurs, et si on regarde ce qui a été fait au fil des années, la famille c’est au cœur des priorités du parti, les femmes aussi. Le Parti libéral prend position et met de l’avant les femmes, la parité, puis l’importance que tout le monde fasse partie de la discussion collective.

Est-ce que c’était urgent de déclencher des élections?

Je pense que oui. Le gouvernement a besoin de la majorité pour pouvoir déposer des projets de loi qui vont être réalisés et qui vont nous permettre d’avancer. On a un plan qui est solide pour les Canadiennes et les Canadiens et si on n’est pas capable de les mettre en place, il n’y a rien qui bouge. Il y a des choses qu’on n’est pas capable de faire dans un gouvernement minoritaire s’il y a toujours des partis dans l’opposition qui ne sont pas prêts à aller de l’avant pour aider les Canadiennes et les Canadiens. Premièrement, il n’y a pas de bon moment pour déclencher les élections, mais le gouvernement a vu l’importance d’agir et aussi laisser le choix aux Canadiens par rapport à la suite des choses. Le gouvernement a géré la pandémie depuis 1 an et demi maintenant, puis on souhaite laisser la parole aux Canadiens. On verra le 20 septembre prochain si les gens ont apprécié le travail. S’ils veulent aller de l’avant ou s’ils veulent qu’on stagne.

Quelles sont vos priorités pour l’environnement dans votre circonscription?

La première chose que je souhaite dire c’est que lorsqu’on fait partie du gouvernement, c’est toujours plus facile d’aller chercher des budgets pour notre circonscription. Il y a quelques semaines, j’ai parlé avec plusieurs citoyens qui me parlaient du champ de tir qui touche quasiment l’ensemble de la circonscription, sauf peut-être Saint-Hubert. Cela semble préoccuper les gens le fait que ce terrain soit là et qu’on ne puisse pas l’utiliser. C’est un dossier qui traîne. J’ai posé des questions, on devrait avoir la réponse au niveau de la défense nationale sous peu. Est-ce qu’il y a quelque chose à faire? Il faudra voir. Est-ce qu’il y aura un organisme qui va se créer? Est-ce qu’il y aura un parc privé ou géré par un organisme à but non lucratif? Est-ce qu’on intègre ce terrain à la Sépaq en contribuant à l’objectif du gouvernement du Québec à protéger le les zones vertes? En tous les cas, si c’est une priorité des citoyens, cela devient automatiquement ma priorité. Personnellement, je souhaite qu’on continue de protéger ce qu’il y a à protéger car je comprends qu’il y a des espèces en danger qu’on veut préserver. Je pense qu’il serait possible de se rencontrer et qu’on puisse y mettre des pistes cyclables par exemple. Est-ce qu’il y a d’autres choses à faire? Il faudra consulter les experts. Les gens souhaitent voir plus de zones agréables pour faire du cyclisme dans Montarville.

Sur le plan économique, comment aider les citoyens et les entreprises?

Pendant la dernière année et demie, on a dépensé beaucoup d’argent qui était nécessaire selon moi. Quand on a une maison par exemple, et qu’on n’a pas investi d’argent depuis des années et puis qu’on décide de la rénover, ça coûte toujours plus cher que si on l’avait fait au fur et à mesure. Si on avait pris le contexte de la pandémie et qu’on n’avait pas investi de l’argent pour les Canadiennes et les Canadien, on serait dans un pétrin inconcevable dans les prochaines années. L’argent qu’on a investi dans la pandémie était complètement nécessaire et on va continuer à aider les entreprises. On ne les coupera pas contrairement à ce qu’ont annoncé les conservateurs dans leur plan de campagne électorale. Nous, ce qu’on souhaite, c’est que les compagnies puissent avoir leurs subventions, se rebâtir si nécessaire et prospérer, peu importe le coût. C’est une des priorités du gouvernement. Pour faire de l’argent il faut investir de l’argent.

Est-ce qu’il faut favoriser l’immigration pour répondre à l’économie?

Oui. Il faut l’encourager non seulement dans un contexte de pénurie de main- d’œuvre, mais aussi c’est essentiel d’avoir de l’immigration non seulement au Québec mais aussi au Canada. Le gouvernement a fait un très bon travail depuis le dernier mandat pour amener des immigrants de qualité qui sont prêts à venir ici, à s’investir, à travailler, à apprendre le français. Je pense qu’on fait un bon travail là-dessus et c’est sûr à 100 % qu’on va continuer à le faire et de mieux en mieux.

Il ne faut pas compter sur la dépense en temps de pandémie?

J’ai parlé à plusieurs entrepreneurs au cours des derniers mois et de la dernière année et plusieurs d’entre eux n’auraient pas survécu s’ils n’avaient pas eu d’aide. Peut-être qu’on ne le réalise pas lorsqu’on ne connaît pas le milieu de l’entrepreneuriat, mais c’était essentiel et on va continuer à proposer des programmes qui sont non seulement reliés à la pandémie, mais d’autres choses comme l’allocation familiale, pour les aînés, on va continuer à mettre l’accent là-dessus.

Dès que vous êtes en poste dans votre siège d’élue, si vous l’êtes, c’est quoi votre priorité?

L’environnement. Cela prend un plan tout de suite, pas dans 15 ans. Notre gouvernement a bien fait, a mis en place des choses très pertinentes, mais je veux qu’on en fasse plus.