Les enjeux environnementaux de la circonscription de Montarville aux élections fédérales

L’environnement est un des thèmes qu’il n’est plus possible de laisser de côté pour un homme ou une femme politique. L’urgence climatique exposée récemment par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ne laisse pas le choix à nos futurs dirigeants de prendre rapidement des décisions. Quels sont les enjeux environnementaux qui concerne la circonscription de Montarville?

Même si les problématiques environnementales ne s’arrêtent pas aux frontières, chacune des circonscriptions connaît des dossiers propres à leurs territoires.

Dans la circonscription de Montarville, comprenant les Ville de Sainte-Julie, Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Basile-le-Grand et une partie de Saint-Hubert, les espaces verts sont abondants et la question environnementale est largement débattue sur le plan municipale.

À Saint-Bruno, un dossier largement débattu entre directement dans le champs de compétence du gouvernement fédéral : l’ancien champ de tir des forces canadiennes est situé sur trois des quatre municipalités de la circonscription.
Cela fait des années que ce cite d’entraînement n’est plus utilisé par l’armée canadienne, un terrain collé au parc national du Mont Saint-Bruno. Cependant, les autorités fédérales tardent à vouloir s’en départir. Les associations environnementalistes souhaiteraient voir le cite cédé à la Sépaq pour en faire un endroit de conservation pour une espèce menacée qui y réside, la rainette faux grillon. Les deux derniers députés de la circonscription de Montarville Michel Picard, du Parti libéral du Québec, et Stéphane Bergeron, du Bloc québécois, avaient tenté de faire avancer le dossier sans arriver à en voir le bout à la fin de leur mandat.

Protection des boisés
ÀSaint-Bruno-de-Montarville, comme à Sainte-Julie, plusieurs combats citoyens ont vu le jour pour protéger des boisés en raison de la présence d’espèces végétales ou animales protégées. C’est ainsi que le boisé des Hirondelles à Saint-Bruno et plus récemment le boisé du domaine des Hauts-Bois à Sainte-Julie sont menacés par des projets immobiliers.

La Loi sur les espèces en péril (LEP), promulguée le 5 juin 2003, est l’un des trois volets de la stratégie du gouvernement du Canada pour la protection des espèces sauvages en péril. La LEP s’appuie sur des engagements au titre de l’Accord pour la protection des espèces en péril et les activités au titre des Programme d’intendance de l’habitat des espèces en péril. Une loi qui permet au gouvernement fédéral et donc aux députés d’avoir une influence sur ces sujets.

Programmes incitatifs
À chaque élection, les différents partis politiques proposent des mesures environnementales sous formes d’aides aux particuliers et aux entreprises pour adopter des mesures plus écologiques. Des propositions qui seront regardées de près par les habitants de la circonscriptions qui s’intéressent à l’achat d’une voiture électrique, ou encore qui ont vu de nombreuses habitations changées de main nécessitant souvent des rénovations favorables à l’environnement.