Une foire internationale à l’école de la Mosaïque

La première Journée internationale a eu lieu à l’école de la Mosaïque en avril dernier. Quelque 600 élèves ont profité de l’événement pour s’enrichir des cultures présentes au sein de leur communauté. 

L’initiative de l’Organisme de participation de parents (OPP) s’est déroulée sous la thématique Célébrons la diversité culturelle qui compose notre mosaïque! 

Pays et langues

Quelque 25 parents bénévoles originaires d’une quinzaine de pays ont aussi pris part à cette foire internationale. Ils étaient, en fait, les vedettes de cette activité qui a réuni les générations. Grâce à la participation des adultes, les enfants ont eu l’occasion de faire un tour du monde en visitant les kiosques animés par des papas et des mamans du Brésil, du Japon, du Maroc, de Cuba, de Chine, de Nouvelle-Zélande, de Colombie, du Canada, de Guinée, de Moldavie, des Pays-Bas, de Roumanie, de Turquie, de France et de la Côte d’Ivoire. « Il y a une belle diversité dans cette école », commente Nathalie Boyd, du comité de l’OPP.

À l’école de la Mosaïque, on parle le portugais, le mandarin, l’espagnol, l’arabe, le soussou, le peul, le japonais, le russe, le roumain, le néerlandais, l’allemand, le biélorusse et le turc. Le français et l’anglais, aussi.

L’OPP de la Mosaïque est composé de sept membres. Chaque parent est responsable d’une initiative personnelle. La Journée internationale était une idée de Mme Boyd, qui a été inspirée par une activité similaire lors d’un séjour aux États-Unis.  

Rencontres

« J’ai rencontré d’autres familles de Cuba que je n’avais jamais rencontrées à Saint-Basile-le-Grand. Je les ai invitées chez moi. Nous avons fait connaissance et nous avons mangé », confie l’une des mères bénévoles, Romy Rodriguez, de Cuba.

Mme Rodriguez a animé le kiosque de Cuba avec son conjoint et deux autres parents rencontrés dans le cadre du projet. Son conjoint et elle ont aussi offert cinq prestations de danse au cours de l’événement.  

Cette première Journée internationale – une foire des nations – aura permis de créer plusieurs nouvelles relations entre les familles et le voisinage. « Il y a eu beaucoup de partage. Les gens sont fiers d’y avoir participé. Je crois que nous avons semé des graines pour les prochaines années », affirme Nathalie Boyd. 

Elena Pivovarova, une maman bénévole de Moldavie, a animé le kiosque de son pays avec une autre mère rencontrée au cours du projet. « J’ai fait le tour des kiosques et des pays, moi aussi. Il y avait beaucoup de choses à toucher », dit-elle. 

Les enfants commentent 

Le Journal de Saint-Basile a rencontré quelques élèves de l’école pour recueillir divers commentaires quant à cette nouvelle activité. « J’ai aidé mes parents à faire le kiosque. J’ai aimé visiter les kiosques et apprendre sur les autres pays. Par exemple, les dauphins roses de la Colombie! » mentionne Amélie Matsuda, une élève de 4e année née au Japon et qui accueillait les amis au kiosque de ses parents. 

« J’ai aimé visiter les kiosques des autres pays et apprendre des choses. J’ai des amis de d’autres pays. Plus que je pensais! » répond Laurence Burroughs, une jeune fille de 4e année. 

Quant à Christopher Joblin, un garçon de 6e année, il a préparé et animé le kiosque de Nouvelle-Zélande, le pays d’origine de son père. C’est d’ailleurs ce qu’il a préféré de la Journée internationale : apprendre aux enfants la Nouvelle-Zélande. « J’ai répondu à leurs questions. J’ai visité aussi les autres kiosques. J’ai trouvé que c’était beaucoup mieux fait que ce que nous avions vu en Floride. Ici, il y a plus d’objets, plus de pays représentés. Il y avait de la diversité, plus de détails », explique le fils de Nathalie Boyd.

Anton Frima

Notons enfin qu’Anton Frima, qui a déjà rédigé la Chronique hollandaise dans les pages du Journal de Saint-Basile en 2016-2017, animait le kiosque des Pays-Bas.