Survol des anciens Plans d’urbanisme

À Saint-Bruno-de-Montarville, avant le Plan d’urbanisme de 2017, il y a eu le Plan directeur de 1962, ainsi que ceux de 1991 et de 2009. Bref survol.
 
En 1962, la Ville élaborait son premier Plan directeur d’aménagement. Les principales propositions retrouvées dans ce plan consistaient à appliquer le principe des unités de voisinage pour le développement résidentiel, à transférer le centre-ville à l’intersection de la route 116 et du boulevard Seigneurial pour en faire un pôle régional. À l’époque, la population maximale prévue à Saint-Bruno-de-Montarville était de 100 000 habitants. Le Plan directeur avait pour objectif un développement de grande envergure, en s’appuyant sur le rythme de croissance des banlieues des années 60. La fonction agricole avait disparu au profit de l’habitation et de l’industrie. « Ce que j’ai pu en comprendre de 1962, c’est que le centre-ville de Saint-Bruno était alors situé autour de l’ancienne route 9, avec la gare. Il avait été prévu à cet endroit. Ce que je peux dire des édiles qui nous ont précédés, c’est que nous avons grosso modo respecté le Plan d’urbanisme dans sa forme initiale. Nous ne nous sommes pas étalés ni éparpillés comme d’autres municipalités ont pu le faire. Ce qui fait qu’aujourd’hui, Saint-Bruno a encore un centre-ville digne de ce nom. Il est à améliorer, à peaufiner, mais nous avons un centre-ville. Le quadrilatère est bien défini », mentionne en entrevue le maire Martin Murray, qui parle d’un plan en phase avec l’époque.
Aujourd’hui, ce qui caractérise le Plan d’urbanisme de la Ville, c’est qu’il doit s’inscrire dans le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD). « C’est la première fois, dans un Plan d’urbanisme, où la densification est le maître mot », souligne M. Murray, qui ajoute aussi les critères de la protection de l’environnement et de la couverture forestière. « Ces nouveaux éléments n’apparaissaient pas avant. Ce n’est pas un reproche que je fais sur l’époque, mais il reste que Saint-Bruno a bien fait les choses. »

« C’est la première fois, dans un Plan d’urbanisme, où la densification est le maître mot. » – Martin Murray

 
Il indique aussi que si le mont Saint-Bruno est un parc national aujourd’hui, c’est grâce à des luttes citoyennes, menées notamment par Jean-Guy Gaudette. Idem pour les nombreux parcs, le couvert végétal et les arbres. « Un héritage qui remonte à cette époque, et qui n’a pas été dilapidé au cours des années. »
Martin Murray admet que le Plan d’urbanisme avec lequel il est le moins à l’aise est celui de 2009. « Ce n’est pas pour rien que nous l’avions jeté à la poubelle », rappelle-t-il, parce que d’après lui, il y avait eu un manque de rigueur pour certains éléments. « Peut-être que si l’ancienne administration avait écouté davantage les citoyens, nous n’en serions pas là. C’est d’ailleurs ce qui m’a amené en politique. »
Le maire soutient qu’il n’est pas contre le développement, la preuve, le plus récent Plan d’urbanisme prévoit quelque 5 000 habitations supplémentaires, mais qu’il veut aller de l’avant au bénéfice de la population. « Apportez-moi un projet au bénéfice de la collectivité, et je vais dire oui! C’est possible de faire du développement économique tout en étant respectueux de l’environnement. C’est le grand défi du 21 siècle. »

QUESTION AUX LECTEURS :

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