Les premiers Jeux olympiques de Rachel Leblanc-Bazinet

Bien qu’elle en soit ressortie sans médaille, c’est un rêve devenu réalité pour la Canadienne Rachel Leblanc-Bazinet. L’haltérophile, anciennement une Montarvilloise, a vécu ses premiers Jeux olympiques en tant que participante et a terminé au 12e rang dans la catégorie des moins de 55 kg grâce à un total de 181 kilos.

« J’ai eu beaucoup de plaisir. Mon mindset en me rendant à Tokyo, c’était de profiter de mon expérience au maximum et d’avoir du plaisir tout au long des Jeux », relate d’emblée l’haltérophile.

Compétitrice devant l’éternel, la Richeloise a grandi à travers sa présence à Tokyo et c’est avec une autre approche qu’elle a vécu l’expérience. « J’ai beaucoup évolué mentalement. Avec l’année que j’ai eue, j’ai réussi à faire la séparation entre la performance et ma santé mentale. Auparavant, j’étais axée sur la performance. J’ai réussi à mettre ça de côté et à figurer que, des fois, quand on ne va pas très bien, il y a autre chose que la performance. »

« Si les Jeux avaient été en 2020, j’aurais eu l’intention de faire 20 kg de plus. » – Rachel Leblanc-Bazinet

Une année difficile

Malgré l’état d’esprit serein quant à sa participation, Mme Leblanc-Bazinet se projette un destin différent de celui qu’elle vit si la COVID-19 n’avait pas fait entrave à sa route. « Je vis un sentiment mitigé. Si les Jeux avaient été en 2020, j’aurais eu l’intention de faire 20 kg de plus. J’ai eu énormément de blessures, cette année. Ça a été pénible. Pour moi, juste d’avoir fait un total et d’avoir participé aux Jeux, ça me rend vraiment heureuse. »

Tali Darsigny

L’amie et collègue canadienne de Rachel Bazinet-Leblanc, Tali Darisgny, a, quant à elle, fini en tête du groupe B des 59 kg, devançant l’Allemande Sabine Beate Kusterer par un seul kilogramme, avec son cumulatif de 199 kg. Elle a terminé au 9e rang de sa catégorie.

En juin, lorsque les compères ont appris qu’elles étaient toutes deux qualifiées pour participer aux Jeux de To kyo, la Maskoutaine avait publié une photo avec Tali Darsigny pour témoigner de la fierté de leur exploit. « Nous avons réussi en tant qu’équipe, dans le sport le plus individuel qui soit. Je ne pourrais être plus fière de nous deux! », avait alors déclaré Rachel, remerciant également leur entraîneur, Yvan Darsigny, qui est aussi le père de Tali.

En rétrospective

À l’arraché, Rachel a soulevé 79, puis 82 kilos, mais a échoué à sa dernière tentative à 85 kilos. À l’épaulé-jeté, l’athlète de 32 ans a réussi à lever une charge de 99 kilos avant de rater deux fois des barres de 102 kilos.

À venir

Celle qui avait pris le 10e rang à sa première compétition internationale dans le cadre des Championnats du monde universitaires de la FISU, en 2016, soit deux ans seulement après avoir commencé la pratique de l’haltérophilie, se promet une pause afin de guérir. Bien qu’elle ne croie pas prendre part à toute forme de compétition que ce soit d’ici les Fêtes, elle a, par la suite dans sa focalisation, les Jeux du Commonwealth, qui se dérouleront lors de l’été 2022.

Avec la collaboration de Chloé-Anne Touma.