La fierté du kayakiste Vincent Jourdenais

De retour au Québec en fin de semaine, Vincent Jourdenais a répondu aux questions du journal Les Versants. Le kayakiste originaire de Saint-Basile-le-Grand en était à ses premiers Jeux olympiques.

Avant même d’entamer ces Jeux, Vincent Jourdenais et son partenaire en kayak biplace (K2), Brian Malfesi, s’étaient donné comme objectif une participation à la finale A. « Même si nous savions qu’il s’agirait d’un énorme défi à relever », lance d’emblée Vincent Jourdenais.

L’athlète de 24 ans prenait part à l’épreuve du 1000 m en K2. Le duo canadien a enregistré un 6e rang en finale B. Au cumulatif, les représentants de l’unifolié ont quitté Tokyo avec un 14e échelon au 1000 m K2. « Mon partenaire et moi, bien qu’un peu déçus du résultat final, sommes extrêmement fiers de la course que nous avons livrée en finale B, reconnaît-il. Les Jeux olympiques rassemblent les meilleurs équipages au monde, encore plus que les Championnats du monde! C’était mon rêve depuis que j’étais tout jeune et je suis extrêmement fier de ce que j’ai accompli! » En concluant Tokyo 2020 en 14e place, l’équipe a égalé son résultat des Mondiaux 2019.

« C’était mon rêve depuis que j’étais tout jeune. » -Vincent Jourdenais

Vincent Jourdenais fait partie de la formation olympique canadienne de canoë-kayak. Le jeune homme a représenté le Canada sur la scène internationale une première fois aux Championnats du monde juniors de 2015, aux épreuves du K4 1000 m et du K2 200 m. Il a ensuite rejoint les rangs de sa première équipe senior aux Championnats panaméricains de 2018, où il a décroché l’or au K4 500 m et l’argent au K4 1000 m. Jumelé à Brian Malfesi au K2 1000 m, il a fait ses débuts à la Coupe du monde en 2019.

Pour le journal, Vincent Jourdenais revient sur sa première expérience aux JO. « Incroyable, malgré la COVID-19! L’expérience de vivre dans le Village olympique et de côtoyer les athlètes d’autres pays et des autres disciplines n’a été aucunement affectée par les mesures de prévention. L’ambiance dans le Village est extraordinaire! Chaque heure de la journée, on peut voir des coureurs et des marcheurs faire leurs entraînements. »

Il estime que la complexité pour sortir du Village olympique, en raison des circonstances entourant la crise sanitaire, aura permis « d’amplifier le sentiment d’unité au sein du Village » entre tous.

Le Grandbasilois d’origine a toujours eu du plaisir à jouer sur les plans d’eau. Pour lui, pratiquer un sport nautique allait donc de soi! Il se souvient de sa première expérience : « J’ai fait du kayak de mer quand j’étais très jeune lors d’une sortie avec le camp de jour de Saint-Basile. J’ai tout de suite eu du plaisir. L’été suivant, ma mère a vu passer une publicité pour le Club de canotage d’Otterburn Park dans le journal du coin. »

Il s’est inscrit, puis a débuté son aventure en kayak de vitesse. Des années plus tard, Jourdenais s’est retrouvé sur la plus grande scène sportive de la planète.