À la découverte de Saint-Bruno en 2035

À quoi ressemblerait Saint-Bruno-de-Montarville en 2035 si l’on suivait scrupuleusement les orientations du projet du Plan particulier d’urbanisme (PPU) du centre-ville? Le journal vous propose une immersion dans ce que pourrait être le futur des Montarvillois.
Au sud de la route 116, alors que les voitures s’accumulent dans un stationnement en surface, plusieurs foyers s’apprêtent à se rendre au travail à Montréal en traversant la passerelle au-dessus de la route 116 pour accéder à la nouvelle gare sur le site de l’ancien dépôt à neige.
D’ailleurs, depuis la création du nouvel écoquartier au sud de la 116, structuré autour d’une rue principale accueillant une mixité de fonctions dont l’école de quartier, une rue récente donne un accès direct sur la route 116, autrefois disponible qu’en passant par la montée Sabourin. La 116 s’est aussi transformée en grand boulevard, où la limitation de vitesse et l’ajout de feux rouges ont éliminé le caractère autoroutier de l’artère qui séparait en deux la ville.
Une trame agricole traverse le quartier d’est en ouest et du nord au sud, évoquant les activités agricoles qui ont jusqu’alors occupé le site et contribué au maintien du caractère champêtre du secteur Sabourin. Ces aménagements deviennent la base sur laquelle se distribue une offre résidentielle variée.

Le centre-ville

Le centre-ville, quant à lui, se trouve désormais totalement modifié. Les stationnements à étages payants réduisent la présence des voitures dans les rues où les nouvelles constructions se bâtissent plus près des trottoirs, et avec une plus grande densité. La rue Montarville est devenue véritablement l’artère principale de la ville. Beaucoup des habitants de la rue ont vu au rez-de-chaussée de leur bâtiment apparaître des commerces.
Le nouveau pôle de l’hôtel de ville réunit à ce moment tous les services administratifs de la Ville. La bibliothèque aussi se trouve maintenant à proximité de l’hôtel de ville.
Les activités sportives sont rassemblées au centre-ville autour de la piscine municipale nouvellement construite dans le parc Rabastalière, à deux pas de l’aréna et de l’École secondaire du Mont-Bruno.
Devant le Provigo, la nouvelle place publique rassemble de plus en plus de monde pour un moment de détente et le stationnement devant l’église accueille un marché public sur toute l’année. La place du Village, elle, s’est transformée pour recevoir plus de personnes lors des événements estivaux.

Les transports

Il n’y a jamais eu autant de pistes cyclables. Les rues plus étroites feront la part belle aux piétons, tout en laissant l’accès à la ville aux automobilistes.
Le nouveau terminus au centre-ville pour le transport en commun permet aux autobus du Réseau de transport de l’agglomération de Longueuil (RTL) d’avoir un lieu de rencontre avec les usagers.
Pour l’architecture des bâtiments, il a fallu tenir compte d’une croissance de population à Saint-Bruno-de-Montarville et d’un manque de zone constructible. C’est ainsi qu’il est dorénavant possible de construire en hauteur, une hauteur et le gabarit des bâtiments étant contrôlés.
En 2017, la ville de Saint-Bruno-de-Montarville ne comptait qu’un seul bâtiment de cinq étages, le Manoir Saint-Bruno, le reste du cadre bâti atteignant rarement plus de deux étages. Cette caractéristique alimentait l’aspect villageois du cœur de la ville. Pour cette raison, le nombre d’étages maximum permis a été modulé différemment selon les secteurs de centre-ville. Désormais, le nombre d’étages maximum autorisé varie de deux à six.
Cette présentation fictive de ce que pourrait être Saint-Bruno-de-Montarville en 2035 s’est basée sur le Plan d’urbanisme de la ville déposé en janvier 2017. Entre-temps, consultation publique, mémoires et avis de la population ont été donnés.
Encore aujourd’hui, alors que l’échéance électorale approche, la ville n’a pas encore entériné son Plan d’urbanisme 2017. Une échéance qui ne cesse d’être reportée.