Vingt-cinq ans après l’avoir commencé, Danielle Decoste lance son premier roman

Écrire un premier roman est quelquefois un processus à long terme. Cela a été le cas pour Danielle Decoste qui, 25 ans après en avoir commencé l’écriture, lancera officiellement Pour l’amour d’un choix le 1er novembre à Saint-Bruno-de-Montarville.

C’est avec beaucoup de plaisir que l’auteure explique les différentes étapes par lesquelles son projet de roman est passé. Elle raconte que son aventure a débuté en 1990. Celle qui, depuis l’âge de 12 ans, était tombée en amour avec la littérature a annoncé à ses proches qu’elle entreprenait le projet d’écriture d’un roman. Après quelques mois, trop occupée par son boulot et ses diverses activités, elle décida de mettre son manuscrit inachevé de côté. « Il m’a fallu 12 ans pour que je décide de reprendre le travail. »

Mais encore là, après un certain temps, l’œuvre de Danielle Decoste retourna sur les tablettes pour quelques années. En 2010, ses proches lui mirent de la pression pour qu’elle priorise ce projet. « Ils m’ont dit que si je ne m’engageais pas, je n’arriverais jamais à le finir. C’est là que j’ai décidé de poursuivre mon travail d’écriture. Je leur ai alors promis qu’en 2012, mon roman serait terminé et j’ai tenu parole. »

Les trois années qui ont suivi ont été consacrées à la correction et la recherche d’un éditeur. L’entreprise Éditeur en ligne a été le choix retenu par Danielle Decoste. « J’avais déjà travaillé avec eux pour un petit livre de photos et de pensées que j’avais décidé de produire pour remettre à mes proches. J’ai vraiment aimé l’approche de l’éditrice Annie-Claude Larocque, qui nous permet de participer aux différentes étapes menant au produit fini. »

Ce n’est que le 18 octobre dernier, alors qu’elle participait au Salon du livre de l’Estrie, que Danielle Decoste a eu son livre en mains. « Il venait tout juste d’arriver de l’imprimerie. Cela a été un moment très émouvant. C’est là que j’ai vraiment réalisé tous les efforts et toutes les heures que j’avais consacrés à ce projet. » Quelques jours plus tard, elle a reçu par courriel des commentaires très positifs de lectrices qui avaient acheté le roman lors du salon. « Cela fait tellement plaisir de constater que les gens aiment ce que l’on fait. C’était une des mes plus grandes peurs que de réaliser que mon travail ne serait pas apprécié. »

Pour l’amour d’un choix

Pour l’amour d’un choix est un drame sentimental. On y retrouve Marie-Ève Beauchamp, dont l’histoire est racontée par sa sœur Jeanne. La vie de l’héroïne est remplie d’imprévus et au fil des pages, le lecteur découvre jusqu’où la jeune femme est prête à aller pour l’amour de ses choix. « C’est une histoire qui nous fait passer par toute une gamme d’émotions. J’ai beaucoup misé sur la psychologie de mes personnages et sur les valeurs qu’ils véhiculent », précise l’auteure. Bien que la vie de Marie-Ève soit vue par sa sœur Jeanne, une partie du roman est également racontée à partir du journal intime de l’héroïne fictive.

Une chanson

Danielle Decoste, qui a des projets plein la tête, a composé la musique et écrit les paroles d’une chanson inspirée de son roman. Le jour du lancement, elle publiera sur Facebook le lien YouTube de cette œuvre qu’elle a décidé d’interpréter elle-même. « J’aimerais que cette chanson apporte une réflexion au sujet de ces gens qui nous quittent malheureusement trop vite… »

Elle soutient qu’il est primordial de s’accorder du temps de qualité avec les personnes qui nous sont chères. « Un jour, j’ai écrit : « C’est lorsqu’on se réjouit de chaque petite chose de la vie que notre bonheur devient grand. » Je souhaiterais que les gens gardent cette pensée en mémoire lorsqu’ils écouteront ma chanson. »

Une partie des profits remis pour la recherche sur le cancer

L’écrivaine termine en indiquant qu’une partie des profits réalisés par la vente de ce premier roman sera remise à la Société de recherche sur le cancer. « Cette cause me tient énormément à cœur. Plusieurs membres de ma famille, des amis ou des gens proches en ont souffert et certains en sont même décédés. J’ai donc décidé d’apporter mon aide pour vaincre cette terrible maladie. »