Une pièce de théâtre hommage

La Légende de Nini

La Légende de Nini est un spectacle qui se veut multidisciplinaire, parsemé de musique, de danse et de passion, qui s’adresse autant aux enfants qu’aux parents et qui permettra d’amasser des fonds pour la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer. Musiciens, danseurs, chanteuses et comédiens se partageront la scène. « La Légende de Nini rend hommage à ma mère, décédée de cette maladie il y a deux ans. En même temps, c’est une façon de sensibiliser les gens à l’alzheimer, un mal qui touche plus d’un demi-million de Canadiens », explique Bernard Dagenais, directeur de l’organisme montarvillois l’Académie de tennis Bernard-Dagenais.   

Mise en scène par Guillaume Champagne, La Légende de Nini, c’est l’histoire d’un homme qui raconte à sa petite-fille la vie de sa grand-mère. Entre retours dans le passé où Nini répand le bonheur et scènes du présent où tout se mélange dans sa tête, le conteur, campé par René Caron, transmet la passion et le bonheur malgré la maladie d’Alzheimer dont souffre Nini.  

L’auteur de la pièce a puisé son inspiration dans la chanson « Ficelles » d’Ingrid St-Pierre et dans le film Henry de Yan England (finaliste à la cérémonie des Oscars dans la catégorie du Meilleur court métrage en 2013), mais d’abord et avant tout dans son expérience auprès de sa mère. « Je me suis basé sur la vie de ma mère, que mon père surnommait Nini. Ils se sont rencontrés dans le parc La Fontaine, là où sera jouée la pièce, alors qu’ils promenaient leurs chiens. Ils avaient 16 ans et ont réussi 70 ans de vie commune. Ma mère était une force de la nature, resplendissait de bonheur et rendait les gens autour d’elle toujours heureux. Elle était un point de rencontre, très rassembleuse », se souvient Bernard Dagenais, fondateur des Productions Artémuse, la boîte qui présentera La Légende de Nini.

Si La Légende de Nini s’inspire de la vie de sa mère, Bernard Dagenais souhaite aussi utiliser son histoire pour présenter et démystifier la maladie auprès des jeunes et des moins jeunes. Après son passage au théâtre, le conte devrait être joué dans les écoles secondaires désirant acheter le spectacle, en version plus épurée. « Il y a un volet informatif à la pièce, puisque deux neurologues réputés, les docteurs Poirier et Gauthier, seront sur place lors des représentations afin de répondre aux questions des spectateurs », de poursuivre le dramaturge, à qui l’on doit sept pièces, dont l’une dédiée aux enfants.

Bernard Dagenais a une formation d’animateur culturel. Il a aussi terminé une maîtrise en sociologie sur les arts de la scène comme moyens d’intervention auprès des jeunes de la rue.

La pièce de théâtre sera présentée les 26 et 27 février à 20 h, et le 28 février à 14 et 18 h à la salle Paul-Buissonneau du Centre culturel Calixa-Lavallée de Montréal. Les billets, au coût de 25 $ par personne et de 20 $ pour les étudiants et les membres de l’Âge d’or, seront vendus sur place ou par le Réseau Admission. Un don sera versé à la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer. Pour plus de détails, composez le 514 268-1901 ou visitez le www.lesproductionsartemuse.com.